Baudelaire, "Bienfaits de la Lune"

Résumé du document

Commentaire composé des Bienfaits de la Lune reposant sur 2 idées clés très distinctes. La première qui correspond à une dominante ambivalente que l'on retrouve avec l'utilisation de plusieurs figures littéraires et la seconde qui repose sur un amour qui s'exprime de manière assez violente.

Extraits

[...] Les Bienfaits de la Lune (Baudelaire) Introduction : Baudelaire est un écrivain du XXème siècle très célèbre. Né en 1821, il contribua pour de nombreuses critiques d'art notamment "Salons" (1845) et il écrivit de nombreux poèmes en vers et en prose comme "Les Fleurs du Mal" (1857) et le "Spleen de Paris" (1869) qui est une oeuvre posthume. On trouve également des oeuvres comme "Les Paradis Artificiels" (1860). Il traduisit également des poèmes de l'écrivain Américain Edgar Poe, qu'il jugeait intéressants. [...]

[...] Nous retrouvons aussi une ambivalence avec des expressions comme "maudite chère enfant gâtée (l.36) et "marraine fatidique", qui est désignée par le destin. Nous pouvons conclure sur le texte avec 2 idées clés. La première qui correspond à une sacralisation totale de la femme aimée ce qui s'exprime au travers d'une seconde idée qui est celle que l'amour s'exprime ici sous la forme d'une violence dominante. Nous pourrons faire ouverture sur "Un hémisphère dans une chevelure", du même auteur, qui effectue également une sacralisation de la femme au travers d'un de ses éléments corporels, et donc de manière élogieuse. [...]

[...] ) aimée" II) Un amour évoqué de manière violente (ne pas faire figurer) Nous pouvons analyser dans ce poème que la Lune est l'allégorie même du caprice et qu'elle domine l'enfant, chose que l'on constate avec l'anaphore "tu subiras éternellement ( . ) tu seras" aux ligne et 18. Nous pouvons diviser le discours de la Lune en 2 parties bien distinctes. La première qui va de la ligne 16 à la ligne 25 qui constitue tout ce qu'aimera le jeune enfant dans sa vie future. [...]

[...] Il y a donc des relations amoureuses qui s'expriment de manière violente entre la Lune et l'enfant. La Lune est ainsi personnifiée et elle constitue un personnage saphique, c'est-à-dire une femme homosexuelle. La lune est un personnage inquiétant et elle se comporte avec l'enfant comme avec ses amants. Il y a donc une ambivalence que l'on retrouve avec l'assimilation d'un amour qui est violent et que l'on retrouve notamment avec le verbe "gémir" qui associe donc le plaisir à la souffrance. [...]