Commentaire composé du célèbre poème de Baudelaire extrait des Fleurs du Mal, L'Albatros. Le commentaire est fait à partir de la méthodologie demandée pour les épreuves du baccalauréat.
[...] " volait " (vers 12). Le jeu sur les sonorités Les sonorités Le jeu sur les sonorités renforce le contraste. La majesté de l'oiseau en vol est rendue par l'assonance en " en " (vers 16) et l'allitération en (vers 4). La déchéance de l'albatros se traduit sur le plan phonétique par une sorte de dégradation et l'assonance en est désormais associée à des mots dont le sens ou les connotations sont négatives ou péjoratives. Le destin funeste de l'oiseau est prédit par l'allitération en du vers 4 : "gouffres amers". [...]
[...] L'albatros poète se moque des flèches qui ne peuvent l'atteindre. Il est exilé, c'est-à-dire étranger du milieu dans lequel il vit et est très mal vu et ses ailes, c'est-à-dire le génie, le gênent. Conclusion : Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, son élément, mais ridicule sur terre et au contact des hommes. De même, le poète se situe au-dessus du commun des hommes pour ses poèmes, mais mêlé à la foule, il n'est rien et devient ridicule. [...]
[...] Exilé parmi les hommes, la vie de l'albatros apparaît donc comme une parabole qui définit l'existence du poète. Le poète et l'albatros sont associés dans la dernière strophe et cette association oblige à une réinterprétation : le voyageur ailé devient le poète, les hommes d'équipage : la foule et les planches : le théâtre social. L'élévation thèmes du poète - La verticalité, l'aspect aérien. L'albatros est évoqué dans toute sa grandeur comme le confirme l'enjambement des vers 1 et 2 qui suggère l'immensité des espaces que l'albatros a à parcourir. [...]
[...] La comparaison entre l'oiseau et le poète permet de dégager la signification allégorique du poème : comme l'albatros, le poète est victime de la cruauté des hommes ordinaires comme les hommes d'équipage au vers 1 qui ne sont pas es " indolents compagnons " (vers9). De plus, les " nuées " du vers 13 ? " huées " du vers 15. Les marins du vers 11 agacent et provoquent l'animal. Le poète est donc déchiré entre le monde sublime (la poésie) et la vulgarité dégradante de la société. [...]
[...] Ces oppositions sont soulignées par des antithèses : - " roi " (vers ? " maladroit " et " honteux " (vers ; - le " voyageur ailé " (vers ? "gauche " et " veule " (vers ; - " naguère si beau " (vers 10) ? " comique " et " laid " (vers 10) de plus, ici, la rime intérieure croisée associe encore à l'idée de l'albatros celle d'un animal ayant perdu son rang et son titre de " roi " ; - " infirme " ? [...]
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