Le bateau ivre, Rimbaud, libération de l'homme, libération de l'écriture, rupture avec le monde, affirmation d'un savoir
V. Hugo déjà dans « pleine mer, plein ciel » avait donné une vision allégorique d'un navire naufragé, volant. Ce navire représenté l'humanité en marche vers l'avenir, le progrès.
Rimbaud reprend cette image, mais il va la charger d'une signification nouvelle ; la dérive rimbaldienne, celle du « je » qui parle, qui est emporté, arraché à la rive. Il faut comprendre que dans ce texte, il est question d'une expérience intérieure. Dans ce poème qui est un poème d'errance et de voyance à la fois. La poésie se définit de façon à mettre en forme des idées ou des expériences. Ici, c'est différent ; la poésie n'est plus un discours, elle se fait, ici, expérience. Elle devient le lieu même d'une expérience.
[...] C'est dans cette mer déchainée que va s'affirmer la liberté sur le plan de l'existence, de l'écriture. ( deux plans intimement lié chez Rimbaud) Mise en valeur du enfin retrouvé, rassemblé, mais encore ce rejet de couru» il va comme confirmer cet élan d'un pas libéré de toute entrave, cette analyse met en valeur une totale maîtrise du qui est à présent libéré, qui permet de reconquérir, l'énergie pure, et la liberté. La dérive dont il est question au début du texte devient une sorte de course triomphante, victoire absolue dans le déréglement, le tohu-bohu. [...]
[...] Dans ce poème qui est un poème d'errance et de voyance à la fois. La poésie se définit de façon à mettre en forme des idées ou des expériences. Ici, c'est différent ; la poésie n'est plus un discours, elle se fait, ici, expérience. Elle devient le lieu même d'une expérience. Le texte raconte la libération d'un bateau, derrière laquelle se cache la libération d'un homme, mais la libération c'est avant tout celle de l'écriture. Dans ce texte inspiré, envoyé à T. [...]
[...] Cette voyance, ne peut se dire et se vivre que dans l'écriture du poème. Ces visions, d'un univers chaotique, orageux, déppasent notre réalité. Néologisme bleuité, ect L'expérience vécu est inouie, jamais entendue. Elle ne peut se dire qu'avec une langue inouie, une langue nouvelle. B ) l'affirmation d'un savoir Répétition anaphorique, je sais j'ai vu, j'ai rêvé. Affirmation d'un savoir sur le monde. Il transgresse même la religion ( oxymore horreur mystique ) Religion perçue comme une souillure, le sacré est donc transgressé, dépassé et parralèlement à la 10 eme strophe, passage de l'obscurité à la lumière J'ai revais la nuit verte . [...]
[...] Cette dernière libère les règles de la langue, les règles sémantiques. C'ets grâce à cet éclatement qu'on a une vision absolue, effarée. La matière devient vie, sous la plume de Rimbaud. Conclusion : Poème hallucinée dans lequel rimbaud évoque ses révoltes juvéniles. Il évoque aussi l'aventure de la voyance, le bateau ivre retrace l'itinéraire de la libération où l'univers marin se fond dans l'univers poétique.La quête de l'inconnue est un voyage en soi-même, en même temps qu'une dérive à l'intérieur du langage.Cette entrée ici dans l'infinie de la substance, prend la forme d'une intiation violente, douloureuse qui est aussi une purification d'une je souillé qui va réussir à accéder à l'unité dns l'éclatement de la langue, dans l'alchimie du verbe. [...]
[...] La mer ici est un lieu de vie et de lumière. L'univers marin est violent corrosif, acide mais d'autre part c'est un monde de grâce, de douceur. Parce que cet univers de violence devient le lieu de purrification me lava C'est un élement salvateur cette mer. Le salut ne peut s'opérer que dans une soumission totale aux flots. II Une écriture libérée découvrant ces pouvoirs Une participation à l'Etre 6 eme strophe «Dès lors» indique un passage, une étape nouvelle, avec l'image de la plongée, qui ouvre un temps de plénitude, de communion totale avec ce poème de la mer. [...]
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