Rastignac a été reçu dans le grand monde, à un bal au cours duquel il rencontre Mme de Restaud. Depuis, il lui rend de nombreuses visites, mais sa surprise est grande lorsqu'il entrevoit le père Goriot sortir de chez elle. Il ignore alors le lien qui les unit, c'est pour cela qu'il prévient la comtesse qu'il connaît le père Goriot. Après cela, les portes de Mme de Restaud resteront fermées au jeune homme. C'est pour cette raison que Rastignac va demander quelques explications chez la duchesse de Beauséant.
Mme de Restaud a en réalité honte de son père et, pour que Rastignac comprenne mieux, la comtesse va lui narrer l'histoire de Goriot. Le point de vue de cette histoire est celui d'une duchesse, celui de la haute aristocratie.
[...] Le pauvre Goriot est vieux, n'a pas de nom et est n'est que vermicellier. La duchesse va donc nous conter l'histoire de cet homme qui a fait fortune. Il a été le président de sa section pendant la Révolution, une fonction officielle qui le fait rentrer dans le monde de la politique, il apprend donc bon nombre de choses au sujet de la disette. C'est ici une ironie de la part de la duchesse, car pour elle c'était un problème créé par les révolutionnaires. [...]
[...] Balzac, Le Père Goriot vu par la duchesse de Langeais Rastignac a été reçu dans le grand monde, à un bal au cours duquel il rencontre Mme de Restaud. Depuis, il lui rend de nombreuses visites, sa surprise est grande lorsqu'il entrevoit le père Goriot sortir de chez elle. Il ignore alors le lien qui les unit, c'est pour cela qu'il prévient la comtesse qu'il connaît le père Goriot. Après cela, les portes de Mme de Restaud resteront fermées au jeune homme. [...]
[...] En effet, elles ont honte de lui. Ceci vient du fait qu'à cette époque, les bourgeois souhaitent absolument marquer une différence avec la populace. En effet les nobles sont polis avec leurs domestiques contrairement aux bourgeois, ceci car les bourgeois veulent montrer une distance entre eux et les pauvres, étant de la même classe. Goriot s'est puni d'avoir essayé de placer ses filles dans un autre monde. Il est content d'être abandonné car elles sont heureuses. La paternité c'est la délégation de son propre bonheur à un autre être Balzac Elles sont heureuses qu'il soit triste. [...]
[...] C'est l'histoire du père Moriot vu par la duchesse de Langeais, partielle et partiale. Elle nous montre les trois étapes de la vie de Goriot, la Gloire de la Révolution, l'Empire et enfin la Restauration. Durant la seconde partie, il perd de l'argent puis, durant la Restauration, il est détesté par une classe entière, la noblesse. Dans cette page, la duchesse peut paraître méchante mais aussi brillante, de plus elle partage le point de vue politique de son auteur. Elle aime le mot juste tout comme Balzac. [...]
[...] Puis elle va s'intéresser à l'aspect paternel de Goriot, passant d'une partie à l'autre par l'intermédiaire d'une simple phrase de transition. On s'attend, lorsqu'elle parle de sa passion, à ce que ce soit l'argent, et non. Son adoration, son idée fixe, son obsession sont cette véritable adoration qu'il porte à ses filles. Il va donc jusqu'au blasphème, on ne peut adorer que Dieu. La duchesse joue avec les mots, elle utilise des périphrases telles que : coupeurs de tête au sujet des révolutionnaires. [...]
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