Balzac, "Le Père Goriot", Incipit : la pension Vauquer (commentaire)

Résumé du document

Commentaire rédigé (niveau Lycée) de l'incipit du Père Goriot consacré à la pension Vauquer.

Extraits

[...] Outre l'organisation de la description, c'est également le lexique qui donne une impression de réel. En effet, le texte présent un vocabulaire concret, basées notamment sur des couleurs : avec le gris de métallique l.5, le noir de bois noir verni l.11 et cuivre l.12, vert ce sont des couleurs ternes, connotations de la tristesse de la vieillesse, qui dominent. Ce vocabulaire fait ainsi appel au sens. Alors que la description du salon qui précédait, c'était l'odorat odeur de la pension dans cet extrait c'est la vue qui est concernée. [...]

[...] La première phrase laisse quant à elle suppose l'ancienneté de la pension, grâce notamment à l'opposition entre les termes jadis et aujourd'hui ainsi que celles entrent le temps passé fut et le présent forme Enfin, le texte est marqué par de très longue énumération (l.3 à 8 et 9 à 18) comprenant de nombreux détails qui permet de mieux visualiser la salle. La déception permet ici un des trois rôde les typiques. Il donne des informations sur le décor. C'est le point de vue adapté par le narrateur qui va permettre les deux autres : crée une relation avec le lecteur et suscité sa curiosité. [...]

[...] Ainsi à la ligne il utilise le pronom vous ainsi que du conditionnel : il interpelle et l'invite dans la pension Vauquer. Cependant, il semble s'adresser à une certaine catégorie de lecteur. En effet, précédemment dans l'incipit, il utilise l'expression assis dans son fauteuil moelleux On pourrait alors penser qu'il s'agit de bourgeois, habitués à lire des romans. Dans l'extrait, on retrouve cette idée à la fin : faudrait en faire une description qui retarderait trop l'intérêt de cette histoire, et que les gens pressée ne pardonnerait pas l.20-21, commentaire plein d'ironie qui est en fait une critique de la mode des salons. [...]

[...] Extrait étudier fait partie de l'incipit c'est la description de la pension Vauquer, à Paris, qui abrite plusieurs personnages, et plus précisément la salle à manger. Afin de mettre en évidence en quoi cet extrait est une description réaliste mais non objective nous allons nous intéresser au caractère misérable de la salle puis nous étudions le point de vue subjectif utilisé par le narrateur. Une description réaliste Dès le début de l'extrait, une idée de réalisme se dégage du texte pour tout d'abord, le présent, à valeur descriptive est le temps principal. [...]

[...] Commentaire composé : le père Goriot : La pension Vauquer, incipit Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd'hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses, de chaque pensionnaire. [...]