Ce texte est extrait du roman réaliste Le père Goriot, paru en 1835, l'auteur, Honoré de Balzac, traite le thème de la bourgeoisie « arriviste » à travers trois différents drames. En effet, les intrigues du roman se rapportent à trois personnages dominants : Le père Goriot, industriel qui s'est ruiné pour ses filles ; Vautrin, le forçat évadé qui cherche à faire fortune grâce à Rastignac, ce dernier est un étudiant venu à Paris pour faire sa fortune.
Ce texte situé dans les premières pages du roman propose une description minutieuse et péjorative de la pension Vauquer où résident la plupart des personnages. L'auteur qui appartient au mouvement réaliste plante ici le décor avant de dresser le portrait des personnages (...)
[...] Ce personnage est central, montrant le milieu dans lequel vont évoluer les personnages de ce roman. Via ce personnage et la vision de la pension, Balzac va lancer l'intrigue du roman. B-Illustration de l'interaction par la structure des phrases Chiasme Toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne (l.55) «Sont en harmonie avec cette salle» (l.48) conclut l'accumulation des traits du personnage, accordés avec le lieu. Les verbes au présent renforcent cette idée d'adéquation indiquent la généralité, la permanence. [...]
[...] Ce texte situé dans les premières pages du roman propose une description minutieuse et péjorative de la pension Vauquer où résident la plupart des personnages. L'auteur qui appartient au mouvement réaliste plante ici le décor avant de dresser le portrait des personnages. En quoi le texte offre- t-il une démonstration de l'interférence entre le milieu et les personnages ? Dans un premier temps, nous étudierons la pension Vauquer, maison de la petite bourgeoisie, misérable. Puis nous nous attacherons au portrait de sa propriétaire, Mme Vauquer, veuve cherchant à vivre avec les revenus apportés par ses pensionnaires : il s'agit d'un personnage prématurément vieilli et aigri par sa cupidité. [...]
[...] Une toile cirée assez grasse pour qu'un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style (l.20) si elle n'a pas de fange encore, elle a des tâches (l.34), tournure d'opposition montrant que la pièce est entrain d'évoluer vers un état encore pire qu'actuellement. C-La vieillesse et la crasse créent la disharmonie Les figures bizarres plaquée de buffets les meubles sont jetés là sans se soucier de l'esthétique ou de l'usage. La vaisselle n'est pas rangée, elle traine sur les buffets. [...]
[...] On perçoit le réalisme de Balzac montrant qu'on ne peut séparer un personnage de son milieu d'évolution. Conclusion : On a donc une description réaliste mais ce réalisme est dépassé par les symboles contenus dans les descriptions successives. Le réel est transfiguré puisqu'il est exagéré, grossi pour être parlant, cet extrait constitue une caricature de la petite bourgeoisie. Balzac a réussi à donner du relief à la médiocrité et de la force à la mesquinerie : Mme Vauquer reste une figure inoubliable de la Comédie Humaine. [...]
[...] On observe une description réaliste à la puissance évocatoire importante. II-Description de la propriétaire A-Un personnage introduit par son chat Mme Vauquer est introduite par le seul élément dynamique de la scène, le chat. Il relie le lieu au personnage, l'animation vient de ses actions : «saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes (l.39) C'est le seul élément qui donne tout son lustre à la pièce, il est signe d'habitation. Le chat rend le lieu symbolique en suggérant la sorcière inquiétante, un nez à bec de perroquet (l.45) est également caractéristique de sorcière. [...]
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