Commentaire composé de l'excipit de l'oeuvre qui est le premier volet de la Comédie Humaine, Balzac nous raconte la guerre qui a opposée les Chouans et les Républicains. En accomplissant leur devoir, les héros vont tomber amoureux l'un de l'autre. Mais leur amour se révélera, comme on le voit dans cet excipit, impossible.
[...] Puis les mots peindre p.432 ou tableau p.435 rappellent à quel point les images sont importantes pour Balzac afin de compléter les descriptions imprécises ou différemment interprétables. L'ellipse narrative qui concerne les deux derniers paragraphes de l'œuvre est importante concernant les informations qu'elle nous donne. Par exemple, elle commence par une date précise, qui nous emmène vingt-sept ans plus tard en compagnie de l'un des Chouans. Nous apprenons ainsi quel fut le destin des chouans survivants. Balzac tient ces informations historiques, qu'il replace dans son contexte de roman, d'informateurs réels, mais on ne sait pas s'ils sont fiables. [...]
[...] Commentaire Composé Les Chouans Honoré de Balzac est un auteur du XIXème siècle et l'initiateur de unification de plusieurs romans en un seul. Parmi ses œuvres il écrit Les Chouans en 1827, après un voyage dans la région où se déroule l'action afin de collecter un grand nombre d'informations. Il nous explique dans ce premier volet de la Comédie Humaine, la guerre qui a opposé les Chouans et les Républicains, à travers plusieurs personnages dont les principaux sont le chef des conservateurs de la royauté, et une espionne de Fouché. [...]
[...] D'où l'ironie de la réflexion suivante des témoins. Marie ne perd pas son sérieux et en plus de s'être offerte à tous les regards elle offre maintenant son honneur. Le mélange des genres dans ce passage rappelle des scènes théâtrales entrecoupées. L'écriture de Balzac, on le voit, a pour but de dramatiser, en particulier par quelques expressions : la pauvre mariée se sentir mourir et ne pas pouvoir dire : je meurs ! p.434 qui sont dignes de répliques tragiques. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons dire que cet extrait est typique de l'écriture balzacienne par son rythme ponctuée d'ellipses qui l'écourte, ou de descriptions détaillées qui accentue la langueur de certains passages. Une grande théâtralité ainsi qu'un mélange des genres créent une ambiance particulière à l'auteur, qui nous amène ainsi à une chute tragique de son roman. Enfin, Balzac nous démontre comment une affaire d'état peu devenir une affaire de cœur. [...]
[...] Mais la cause chouanne n'est pas la seule à avoir connue l'échec. Marie de Verneuil et Alphonse de Montauran ne pourront jamais voir leur amour s'épanouir. L'histoire entre Marie et Montauran alimente l'œuvre de Balzac, qui se sert de ses deux personnages principaux autant sur le plan politique qu'au niveau de l'intrigue amoureuse. Cette histoire d'amour a été sans cesse ponctuée de rebondissement, chacun des deux protagonistes devant répondre à des obligations professionnelles et morales. Lors de la cérémonie du mariage, nous sommes en présence d'une métaphore filée dans le discours du prêtre : fort des orages p.432, à travers la tempête n'attisait pas le feu de l'incendie p.433 qui montre la violence des sentiments à partir d'une image que l'on retrouve tout le long de la phrase. [...]
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