Honoré de Balzac, écrivain français du XIXème siècle (1799-1850), passionné dès sa jeunesse à l'écriture s'y essaye. Malheureusement, ses écrits ne feront pas grand bruit, et il se retrouvera très vite endetté. Criblé de dettes, Balzac se tourne vers l'écriture de son siècle : le roman ; dont il abordera plusieurs genres tels que le roman historique, philosophique, fantastique? et sera principalement qualifié d'écrivain réaliste. Le roman, réunissant la narration, les dialogues et les descriptions et dont l'ancêtre était l'épopée, devient un écrit « sérieux » du moi individuel avec des valeurs universelles lors de son apogée au XIXème siècle (...)
[...] Dissertation niveau 1ere La cousine Bette de Balzac : un portrait multiple Honoré de Balzac, écrivain français du XIXème siècle (1799-1850), passionné dès sa jeunesse à l'écriture s'y essaye. Malheureusement, ses écrits ne feront pas grand bruit, et il se retrouvera très vite endetté. Criblé de dettes, Balzac se tourne vers l'écriture de son siècle : le roman; dont il abordera plusieurs genres tels que le roman historique, philosophique, fantastique et sera principalement qualifié d'écrivain réaliste. Le roman, réunissant la narration, les dialogues et les descriptions et dont l'ancêtre était l'épopée, devient un écrit sérieux du moi individuel avec des valeurs universelles lors de son apogée au XIXème siècle. [...]
[...] Adeline, Hortense et Valérie, grâce à leur caractère et leur physique, permettent donc de creuser une certaine différence avec la cousine Bette ; rendant alors ce personnage bien singulier. Lisabeth Fischer, vieille fille assez laide et cruelle ne désirant que la perte de la famille Hulot et en particulier celle d'Adeline, se distingue des autres personnages féminins mis en scène par Balzac. Dans ce roman, l'écrivain a donc brossé un portrait physique, moral, en actions ainsi qu'en creux de son personnage éponyme. Voilà pourquoi nous pouvons dire que le portrait de la cousine Bette est un portrait des plus exhaustifs. [...]
[...] Cependant, la cousine Bette présente aussi un aspect moins favorable. Dans un premier temps, la cousine est surnommée Bette la chèvre etc qui sont des surnoms péjoratifs : nommée Bette par abréviation (p.57) lui donnant la valeur d'un animal stupide et non d'un être humain. Suivant cette idée, elle est aussi comparée à un sauvage : La cousine Bette présentait dans les idées cette singularité qu'on remarque chez les Sauvages qui pensent beaucoup et parlent peu (p.59). Lisabeth a aussi toutes les caractéristiques de la vieille fille aigrie : Avec le temps, la cousine Bette avait contracté des manies de vieille fille (p.61) qui ne s'est, de plus est, mariée que très tard et promptement avec le maréchal Hulot. [...]
[...] Peu de temps après, ce dernier délaisse et ruine sa famille de par les excès financiers que lui demande Valérie, devenue sa maîtresse. Mais Lisabeth Fischer ne s'arrête pas là, elle va de plus briser le beau mariage d'Hortense et Wenceslas. Pour y aboutir, elle se sert encore de Mme marneffe et lui prie de charmer le comte Steinbock. Chose faite Hortense, anéantie, quitte son mari. C'est donc une victoire complète pour Lisabeth : Lisbeth triomphait donc ! Elle allait atteindre au but de son ambition, elle allait voir son plan accompli, sa haine satisfaite. [...]
[...] Ces ressentis que Bette porte à sa cousine vont être à l'origine de ses futurs faits. Dans un premier temps, la cousine Bette décide d'épouser le maréchal Hulot, frère du baron Hulot, dans le dessein d'accéder au titre de maréchale ; ce titre, qui est le plus haut grade de l'armée, est supérieur à celui de la baronne Hulot. C'est donc dans le désir d'être supérieure à Adeline que Bette presse le mariage : Songeons à l'avenir. Le Maréchal est vieux, mais il ira loin, il a un beau traitement (p.192). [...]
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