- Un dialogue alerte : vivacité de l'entrée en matière (interjection "Allons !" l.1) et dynamisme de la scène composée essentiellement de dialogue.
- Un début in medias res : le lecteur est plongé directement au coeur de l'action. Certaines informations lui échappent encore, comme l'identité du personnage qui arrive et est dénommé de manière mystérieuse "vieux carrick" (l.1) par les clercs. Ce personnage est déjà connu des clercs, il est déjà venu à l'étude, comme le montrent l'adjectif possessif "notre" (l.1) qui marque une certaine familiarité et l'adverbe "encore".
- Le dynamisme provient aussi de la concomitance de diverses actions (...)
[...] (le lieu pour la personne qu'il abrite) Un beau Picasso, un Walt Disney (l'auteur pour l'œuvre) Une excellente plume, une fine lame (l'instrument pour l'auteur) La synecdoque est un procédé qui consiste à désigner une réalité par une autre qui entretient avec la première une relation d'inclusion : la partie pour le tout, la matière pour l'objet, la couleur pour la chose. Exemples : un port rempli de voiles et de mâts ; les cuivres et les bois, porter un cuir, un jean ; un blond, un blanc, un noir, un petit rouge. I. UN INCIPIT HABILE ET DYNAMIQUE QUI CAPTIVE D'EMBLÉE L'INTÉRÊT DU LECTEUR Comment débute le texte ? À quel autre genre littéraire ce début peut-il faire penser ? Comment nous sont données les informations concernant le lieu et le temps ? À quel ton a recours l'auteur ? [...]
[...] 8 personnages : notre vieux carrick (l.1). Ce personnage est désigné par une métonymie figure de style qui consiste à désigner une réalité par une autre qui entretient avec la première un rapport logique : le contenant pour le contenu, le lieu pour la personne qui l'occupe, l'origine pour la chose, l'outil pour l'homme, Ici, le vêtement pour la personne. un clerc appartenant au genre de ceux qu'on appelle dans les études des saute-ruisseaux (l.3) = Simonnin (l.7) Me Derville, avoué patron (l.52). [...]
[...] Un début in medias res : le lecteur est plongé directement au cœur de l'action. Certaines informations lui échappent encore, comme l'identité du personnage qui arrive et est dénommé de manière mystérieuse vieux carrick (l.1) par les clercs. Ce personnage est déjà connu des clercs, il est déjà venu à l'étude, comme le montrent l'adjectif possessif notre (l.1) qui marque une certaine familiarité et l'adverbe encore Le dynamisme provient aussi de la concomitance de diverses actions, ce que Balzac souligne par l'accumulation suivante et le rythme ternaire : Tout marchait à la fois, la requête, la causerie et la conspiration. [...]
[...] Une autre affaire oppose le duc de Navarreins aux hospices Dans les deux cas, il s'agit de contraindre des institutions à renoncer aux biens dont la Révolution et l'Empire les avaient dotées pour les restituer aux familles de la noblesse. Le choix par Balzac de ces deux affaires n'est pas innocent : il est justement grand officier de la Légion d'honneur et il est né dans un de ces hospices Ne peut-on même y voir un clin d'œil à l'issue du drame ? Balzac introduit ainsi la victime et son bienfaiteur et prépare la suite du récit. [...]
[...] dit à voix basse le troisième clerc nommé Godeschal en s'arrêtant au milieu d'un raisonnement qu'il engendrait dans une requête grossoyée12 par le quatrième clerc et dont les copies étaient faites par deux néophytes13 venus de province. Puis il continua son improvisation : . Mais, dans sa noble et bienveillante sagesse, sa Majesté Louis Dix-Huit (mettez en toutes lettres, hé ! Desroches le savant qui fait la Grosse au moment où Elle reprit les rênes de son royaume, comprit (qu'est-ce qu'il comprit ce gros farceur-là la haute mission à laquelle Elle était appelée par la divine Providence ! [...]
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