Honoré de Balzac, né le 20 Mai 1799, à Tours. Il est romancier, journaliste, imprimeur. Pendant sa carrière, il écrit plusieurs romans (La Peau de Chagrin, La Comédie Humaine). A travers ses œuvres, il offre des détails lorsqu'il infiltre la société, pour pouvoir la disséquer. Cet écrivain a réussi à influencer plusieurs auteurs de son temps, et a été considéré comme un des fondateurs du réalisme. Il a rencontré sa mort à Paris, le 18 août 1850, mais ses œuvres continuent à être relus jusqu'aujourd'hui. Parmi ces œuvres les plus appréciées figure Le colonel Chabert, l'histoire du personnage éponyme, laissé pour mort après la bataille d'Eylau qui, de retour à Paris, essaye de retrouver sa femme et son identité. Dans l'excipit que nous nous proposons d'étudier dans ce travail, l'avoué Derville retrouve le colonel qui, déçu par l'égoïsme de son épouse, a sombré dans la mendicité.
[...] Nous développerons cette problématique en deux axes. Dans un premier temps, nous montrerons comment le dénouement porte sur les personnages et élargit la réflexion à d'autres pans de la société ; puis, dans un deuxième temps, nous analyserons la réflexion de Balzac sur la condition humaine et l'écriture romanesque. En premier lieu, nous verrons comment le dénouement porte sur les personnages et élargit la réflexion à d'autres pans de la société. Balzac commence sa critique par montrer la destruction du tissu familial. [...]
[...] Derville évoque les différentes institutions de la société qu'il connaît bien, vu sa fonction d'avoué, lui attribuant un éthos auquel le lecteur fait confiance. Celles qui sont les plus importants sont le Prêtre, le Médecin, et l'Homme de Justice les trois sont vêtus en noir. Cette énumération de personnages importants est majeure, parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus ils savent les secrets et les confessions ; ils peuvent voir ce qui se passe derrière la bienséance. Comme ils sont vêtus en noir, ils peuvent bien cacher les secrets. [...]
[...] Balzac, Le Colonel Chabert, commentaire composé de l'extrait allant de Quelle destinée à me fait horreur fait par Myriam Driss, Ecole Franco-Américaine de Chicago Honoré de Balzac, né le 20 Mai 1799, à Tours. Il est romancier, journaliste, imprimeur. Pendant sa carrière, il écrit plusieurs romans (La Peau de Chagrin, La Comédie Humaine). A travers ses œuvres, il offre des détails lorsqu'il infiltre la société, pour pouvoir la disséquer. Cet écrivain a réussi à influencer plusieurs auteurs de son temps, et a été considéré comme un des fondateurs du réalisme. [...]
[...] Aussi, Balzac décrit-il la société parisienne du XIXe siècle comme fondamentalement cruelle. Au début du texte, Derville insiste sur le fait que Chabert, sorti de l'hospice et après avoir aidé Napoléon à conquérir l'Egypte il y revient pour y finir ses jours. Ce constat qui ressemble fort à une hyperbole, montre la cruauté de la société qui se montre ingrate avec ceux à qui elle doit la victoire. Cette cruauté est également illustrée par la métaphore des égouts qu'on ne peut pas curer ; cette métaphore démontre l'inefficacité de la justice qui s'éloigne considérablement du rôle rééducatif qui lui originellement est attribué. [...]
[...] Ainsi, en attribuant des caractéristiques humaines à la Justice, c'est aux hommes perpétrant des actes contre nature que Balzac enlève le statut d'humains. Si Balzac brosse un portrait critique de la société, c'est surtout pour mieux réfléchir sur le statut des hommes en général et des écrivains, en particulier. Dans notre deuxième axe, nous montrerons l'auteur fait une réflexion sur la condition humaine et l'écriture romanesque. En premier lieu, nous voyons le combat injuste entre le bien et le mal. Ainsi, Derville montre son honnêteté en décidant de vivre à la campagne avec femme rejetant la corruption de la société parisienne. [...]
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