La ballade, Clément Marot, d'un qu'on appelait frère lubin, Adolescence Clémentine, vices de l'église
La ballade, composée avant 1527, apparaît à l'intérieur de l'Adolescence Clémentine de Clément Marot en 1532. L'œuvre s'articule en trois ordres : le principal est celui du genre, après il y a un ordre chronologique et un ordre thématique dans chaque regroupement par genre. La ballade III fait partie d'une série de quatorze ballades qui se trouve entre celle des épitaphes et celle des rondeaux.
[...] L'aspect théâtral qui on trouve au début de la section (ballade I et est liée à l'intention de l'auteur : un rire choral, collectif. Il est un observateur et il met en scène de farces et de sottises comme dans la comédie du Moyen Age. On remarque que avec sa place à l'intérieur du recueil, la ballade acquise des nouvelles nuances grâce au dialogisme qu'elle a avec les autres textes. Cet aspect doit être pris en considération parce qu'il fait partie de l'intention de l'auteur. 1L'adolescence, suivant écrivain romain Varron, est de quinze à trente ans. [...]
[...] Marot anticipe dans l'épître liminaire l'esprit des ses écrits dans lesquels ne verrez un seul brin de soucie Cette gaieté est liée à son adolescence : il semble que l'auteur a conscience de sa jeunesse et on peut penser qu'il considère 1527, date à laquelle il entre définitivement au service du Roi, comme l'entrée dans sa littérature adulte. Les écrits successifs, en effet, semblent avoir un plus évident engagement évangélique et militant qu'ils ne possédaient pas auparavant. Alors, la ballade, même si elle possède un aspect anticléricale, ne doit pas être vue comme trop engagé. [...]
[...] Premièrement, on doit considérer le genre choisi par l'auteur : la satire anticléricale. Entre les courants de satire au cours de XVI siècle, la satire véhémente (du style de Juvenal) et la satire bernesque sous forme du récit, Marot suit une satire morale inspirée d'Horace qui dénonce, sous forme générale, vices et travers en se référant au bon sens et à l'honnêteté réaliste. Dès le titre on aperçoit l'esprit choral et social de la satire : l'utilisation de l'expression quelqu'un qu'on appelait nous renvoie aux rumeurs sur la conduite d'un moine. [...]
[...] II.III DU CONTENU A L'AUTEUR : LE RIRE CLEMENTINE Comme on l'a argumenté, Marot est un auteur qui n'est pas lié à une école ou à des principes théoriques, les seuls paramètres de composition sont le sens musical (pour la forme) et son esprit critique (pour le contenu). On peut se demander si les idées du poète transparaissent à travers cette ballade qui semble faite pour le pur plaisir de l'écriture et de la lecture. Évidemment, le genre de la satire engage l'auteur dans des considérations sur la société dans laquelle il vit. A l'époque, Marot, valet de chambre du roi, expérimente l'adversité des milieux conservatoires (comme la Sorbonne) pour ses idées liées à l'Evangélisme. [...]
[...] Mais dans le texte le jeu d'opposition refrain-strophe abouti à un bouleversement sémantique : ce qu'il fait bien est le mal. Faire des chose viles être habile à frauder le bien d'autrui et séduire les filles de bon maintien sont les activités qu'il fera bien Au contraire, le second refrain évidence ce qu'il ne peut faire et conclue la seconde quatrain de chaque strophe en s'opposant à la première : il ne peut pas conduire une vie salutaire ni être généreux ou sobre. [...]
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