Bajazet, Acte V, scène 4, Jean Racine, 1612
Jean Racine est un auteur, dramaturge français du XVIIe siècle, considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique de la France de Louis XIV. Il reçoit une solide éducation littéraire et religieuse, mais peu marquée par les nuances théologiques du jansénisme. Bajazet est une tragédie en cinq actes écrits en alexandrins en 1672 après Bérénice et avant Mythridate.
Aux prémisses de la pièce, Bajazet, frère du sultan Amurat avait déjà échappé à la mort grâce à la demande du sultan. Bajazet étant amoureux d'Atalide préfère néanmoins, afin d'accéder au trône, répondre à la passion de Roxane, ce qui entraine le désarroi d'Atalide ce qui ravive les soupçons de Roxane. Ainsi, elle se décide à faire exécuter Bajazet afin de plaire au sultan.
[...] Des vers 1543 à 1565 : la décision finale Des vers 1543 à 1547 : Roxane menaçante • Roxane insiste pour que Bajazet lui offre son amour : « Viens m'engager ta foi ; le temps fera la suite. » Des vers 1548 à 1565 : le plaidoyer de Bajazet • Bajazet semble accepter son sort : « Aux ordres d'Amurat, hâtez-vous d'obéir » • Il semble cependant faire primer les sentiments sur sa mort future : Mais laissez-moi du moins mourir sans vous haïr. » • La réponse de Roxane est sans appel : elle considère Bajazet au moyen d'un seul mot injonctif : « Sortez. [...]
[...] Bajazet est une tragédie en cinq actes écrits en alexandrins en 1672 après Bérénice et avant Mythridate. Aux prémices de la pièce, Bajazet, frère du sultan Amurat avait déjà échappé à la mort grâce à la demande du sultan. Bajazet étant amoureux d'Atalide préfère néanmoins, afin d'accéder au trône, répondre à la passion de Roxane, ce qui entraine le désarroi d'Atalide ce qui ravive les soupçons de Roxane. Ainsi, elle se décide à faire exécuter Bajazet afin de plaire au sultan. [...]
[...] » Il avoue même clairement quels sont ses sentiments : « J'aime, je le confesse. » • Il semble même rejeter la faute sur Roxane elle-même : « D'autant plus qu'il fallait l'accepter ou périr ; / D'autant plus que vous-même ardente à me l'offrir / Vous ne craignez rien tant que d'être refusée. » • Il pousse le vice jusqu'à accuser Roxane d'un certain d'attention et d'esprit de déduction : « Songez combien de fois vous m'avez reproché / Un silence témoin de mon trouble caché. [...]
[...] Bajazet enfin laisse libre choix à Roxane de le laisser vivre ou de le conduire à la mort. I. Des vers 1369 à 1488 : Roxane pousse Bajazet aux aveux Des vers 1369 à 1480 : Roxane avoue connaitre les réels sentiments que Bajazet éprouve pour elle • Roxane affirme des choses qu'elle tient pour vraies : « Je ne vous ferai point de reproches frivoles ». Elle est sûre de ce qu'elle avance et n'attend de Bajazet qu'une confirmation de ses soupçons avec « Je ne vous direz ce que vous savez. [...]
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