Dans On ne badine pas avec l'amour (1834), Alfred de Musset (1810-1857), auteur français romantique ayant notamment écrit Lorenzaccio (1834) ou encore Les Caprices de Marianne (1833), nous présente en cette troisième scène de l'acte III, trois personnages : Perdican ainsi que ses deux cousines Camille et Rosette. Perdican est en train de "séduire" Rosette tandis que Camille les observent, cachée derrière un arbre (...)
[...] Effectivement, tout d'abord, il lui offre sa chaîne en or, symbole d'une union, d'un amour qui naît, qui vient d'éclore. Puis, la bague dont lui avait fait cadeau Camille, qu'il jette dans l'eau : ceci caractérise un amour perdu (celui de Camille) et désormais retrouvé (celui de Rosette). Cette évolution peut être alors semblable aux sentiments éprouvés par Perdican. Du reste, il insiste bien sur le fait qu'il jette la bague de Camille pour justement être avec Rosette et elle seule c'était une bague que m'avait donnée Camille Dans ce dialogue, s'instaure l'expression lyrique. [...]
[...] Au terme de cette analyse, dans cet extrait de On ne badine pas avec l'amour, on arrive rapidement à cerner les intentions de Perdican. Il est un personnage à double face qui apparaît comme un beau jeune homme éperdument amoureux, ayant un amour disproportionné pour Rosette mais qui est véritablement sournois, très orgueilleux et quelque peu rancunier. Sa stratégie consiste non pas à séduire Rosette mais plutôt à piéger Camille. En outre, cette scène illustre parfaitement le titre du livre étant donné que Perdican, en avouant son amour factice à Rosette et en voulant heurter Camille, badine clairement avec l'amour. [...]
[...] Après tout, ce dialogue entre Rosette et lui est donc une simple simulation, une comédie mise en place depuis le début. Dans tout ça, malgré son amour pour Perdican, Rosette a tout simplement servi d'appât Bon nombre de renseignements dans ce court passage, nous mettent sur cette voie. Tout d'abord, la scène peut être totalement comprise seulement si Camille est présente. Egalement, les didascalies telles que à haute voie, de manière que Camille l'entend ou Camille, à part nous suggèrent que les propos de Perdican s'adressent directement à Camille. [...]
[...] Commentaire Composé : Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour, Acte III scène 3 Le XIXe siècle correspond à l'époque du Romantisme. De grands noms de la littérature appartiennent à ce mouvement (Sand, Hugo, Chateaubriand, Ces derniers cherchent à éveiller, développer les sentiments. Les formules qu'ils utilisent sont complètement opposées à celles de l'art dit classique du XVIIe et XVIIIe siècle. Dans On ne badine pas avec l'amour (1834), Alfred de Musset (1810-1857), auteur français romantique ayant notamment écrit Lorenzaccio (1834) ou encore Les Caprices de Marianne (1833), nous présente en cette troisième scène de l'acte III, trois personnages : Perdican ainsi que ses deux cousines Camille et Rosette. [...]
[...] Cela semble être un amour réciproque. Perdican utilise d'ailleurs, afin de conquérir Rosette, plusieurs formes de métaphores liées à la nature comme le vent se tait ; la pluie du matin roule en perles sur les feuilles séchées que le soleil ranime ou bien tu sais ce que disent ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide On peut alors en déduire que la jeune paysanne est, d'une certaine façon, attirée par la nature et donc elle ne reste pas insensible aux paroles de Perdican. [...]
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