On ne badine pas avec l'amour - Alfred de Musset, 1834, Acte II, scène 5, Perdican, Camille, amour
Camille est amoureuse de Perdican, mais elle refuse ses avances et rentre au couvent.
Elle a choisi de devenir nonne car elle reproche à l'Homme son infidélité et elle a peur de souffrir.
Les accusations envers les religieuses : elles dénigrent l'amour des hommes et elles entretiennent le mensonge de l'amour divin.
[...] Une conception de l'amour inspirée de l'expérience de l'auteur : les deux dernières phrases (rythme ternaire, transcription littérale de la lettre de George Sand) CCL° : Dans cet extrait de la scène 5 de l'acte III, réquisitoire et plaidoyer complètent dans 1 tentative de convaincre/persuader C. mais l'adieu qu'il adresse à la jeune fille est une marque d'échec : P. tout comme elle, sort meurtri et blessé de cette scène d'affrontement. A travers P., Musset reflète ses propres sentiments. Après cette scène, les événements s'enchaînent de façon tragique, et R. est à nouveau utilisée, par C. [...]
[...] Avec le chiasme dénonce imposture des nonnes. Il leur rempoche aussi d'être des menteuses et des criminelles. De plus, elles sont manipulatrices car elles font la leçon à C. pour orienter ses choix. Enfin, elles ont rendu les jeunes filles insensibles (métaphore du masque de plâtre). Pour P. elles sont donc devenues indignes du ciel, car elles ont dénaturé des êtres. Dans la deuxième tirade : il est plus véhément. La leçon est un récit hideux qui empoisonne. b. Le ton de la polémique : brutal commence par «Sais-tu puis enchaîne avec des questions rhétoriques. [...]
[...] le masque de plâtre) c. Le reproche fait à C. : se naïveté. Elle s'est laissée manipuler. Mais quand il s'adresse à elle, il est moins virulent que quand il parle des nonnes malheureuse fille il la plaint plus que ne l'attaque). Dans la deuxième tirade, il renvoie brutalement C. dans son couvent ? P. adresse ainsi un message aux religieuses a. Elles sont responsables de la manipulation des jeunes filles. Il reprend le discours fait par les religieuses et l'exagère =>caricature leur pensée à travers un portrait caricatural des hommes et des femmes (accumulation hyperbolique de termes) b. [...]
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