On ne badine pas avec l'amour, acte III scène 3, Alfred de Musset, scène de séduction, pièce de théâtre, romantisme, Perdican et Camille, discours amoureux, double discours, personnification, commentaire de texte
Au XIXe siècle se développe un nouveau courant littéraire, le romantisme. Le principal pionnier de ce mouvement est incontestablement Victor Hugo. Alfred de Musset est également un dramaturge et poète romantique. En 1834, paraît "On ne badine pas avec l'amour", une pièce de théâtre largement inspirée de sa relation amoureuse avec Georges Sand. Elle raconte les rebondissements de l'histoire du mariage entre deux cousins, Perdican et Camille. La pièce étudiée (Acte 3, scène 3), est une scène où Perdican a convié Camille et Rosette (soeur de lait de Camille), à le rejoindre près d'une fontaine, mais lorsque Camille arrive Perdican est en train de déclarer son amour à Rosette.
[...] En conclusion, dans cette scène de séduction, Perdican déclare son amour à Rosette tout en adressant un message à Camille et en incluant la nature. Cela s'exprime d'abord par une série de compliments, puis des promesses d'un engagement probablement faux. Ensuite on décèle le message caché que dissimule Perdican dans son discours et enfin l'ode à la nature qui fait office de symbole d'amour. L'intérêt de cette scène de séduction est donc de rendre jalouse Camille tout en lui montrant tous ses défauts de façon implicite. [...]
[...] En effet, on voit bien le discours amoureux que Perdican tient à Rosette et cela par des compliments à multiples reprises. II. Un double discours Dans ce discours amoureux, Perdican fait également la promesse de s'engager auprès de Rosette. Effectivement l'utilisation de l'impératif, « prends ta part de ma vie nouvelle » (ligne souligne la place importante que Perdican souhaite que prenne Rosette dans sa vie. Cela peut vouloir dire que Perdican désire prendre Rosette comme épouse. Ensuite l'ordre, « lève- toi ; tu seras ma femme » (ligne 39) prouve que Perdican souhaite réellement épouser Rosette même si cette décision semble plus être prise par lui que par elle, et cela reflète un véritable engagement de la part de Perdican. [...]
[...] On ne badine pas avec l'amour, acte III, scène 3 - Alfred de Musset (1834) - Quel est l'intérêt de cette scène de séduction ? I. Un discours amoureux A. Compliments de Perdican Au XIXe siècle se développe un nouveau courant littéraire ; le romantisme. Le principal pionnier de ce mouvement est incontestablement Victor Hugo. Alfred de Musset est également un dramaturge et poète romantique. En 1834, paraît On ne badine pas avec l'amour, une pièce de théâtre largement inspiré de sa relation amoureuse avec Georges Sand. [...]
[...] Nous nous demanderons quel est l'intérêt de cette scène de séduction. Nous étudierons le discours amoureux présent dans cette scène et enfin nous nous intéresserons au double discours que tient Perdican et à qui il s'adresse réellement. B. Promesse d'un engagement En effet dans cette scène de séduction on voit bien qu'il s'agit d'un discours amoureux qui s'exprime d'abord par des compliments de la part de Perdican. Tout d'abord l'anaphore, « Toi seule au monde tu n'as rien oublié de nos beaux jours passés, toi seule tu te souviens de la vie qui n'est plus » (ligne exprime la mélancolie de Perdican en repensant à son enfance et aux moments passés au domaine familial avec Camille et Rosette. [...]
[...] Ensuite le champ lexical de la lumière, « Par la lumière du ciel, par le soleil que voilà, je t'aime » (ligne illustre l'amour que porte (soi-disant) Perdican à Rosette. Il utilise un langage fleuri et imagé pour la séduire. In fine, l'énumération « ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse » (ligne 36 à fait encore référence aux années passées au domaine familial dans le parc ou s'étendent diverses formes de nature. Perdican met en valeur l'authenticité et le fait que Rosette se souvienne de tous les moments passés dans cet environnement merveilleux. [...]
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