On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, pièce de théâtre, amour, tragédie, classe sociale, religion, éducation
Le Baron est heureux d'annoncer à Maître Bridaine l'arrivée au château de son fils Perdican et de sa nièce Camille. En effet, il a pour projet de les marier et pour cela, il a déjà tout prévu. Mais tout ne semble pas se dérouler comme il l'avait souhaité. En quoi peut-on dire qu'il s'agit là d'une rencontre manquée ? Nous montrerons tout d'abord que la rencontre s'avérait prometteuse, mais ensuite qu'il n'en est rien, les deux enfants ayant reçu une éducation radicalement différente.
[...] Elle finit par se détourner complètement de Perdican pour poser ses yeux sur le tableau d'une vieille nonne : « les voilà qui se tournent le dos », « Voilà un beau portrait, mon oncle ». Elle rompt ainsi toute communication avec Perdican. III. La cause de ce résultat : deux mondes que tout oppose A. Perdican : une éducation ouverte Le Baron annonce que son fils est tout juste majeur, car il vient d'avoir « vingt et un ans comptés ». Perdican a reçu son éducation à Paris, comme cela avait été précisé dans la scène précédente par Maître Bridaine. [...]
[...] En une scène, il est passé de l'amour à l'amitié. Mais que cache l'attitude de repli et de froideur de Camille ? De quoi Camille tente-t-elle de se protéger ? Est-elle aussi insensible au charme de Perdican ? [...]
[...] Dès lors que celle-ci se détourne de lui, il décide de contempler une fleur nommée « héliotrope ». Une forme de douceur émane de ses paroles : « Je trouve qu'elle sent bon, voilà tout ». B. Camille : une éducation religieuse Le Baron annonce que Camille vient d'avoir tout juste « dix-huit ans ». Il ajoute que, contrairement à Perdican, elle a reçu son éducation dans un couvent, comme cela avait été précisé dans la scène précédente par Dame Pluche : « Elle sort du meilleur couvent de France ». [...]
[...] On ne badine pas avec l'amour, Acte scène 2 - Alfred de Musset (1834) - En quoi peut-on dire qu'il s'agit là d'une rencontre manquée ? Le Baron est heureux d'annoncer à Maître Bridaine l'arrivée au château de son fils Perdican et de sa nièce Camille. En effet, il a pour projet de les marier et pour cela, il a déjà tout prévu. Mais tout ne semble pas se dérouler comme il l'avait prévu. En quoi peut-on dire qu'il s'agit là d'une rencontre manquée ? [...]
[...] Pour fuir Perdican, elle se met à contempler le portrait d'une ancêtre qui est devenue religieuse : « Comme ce costume religieux lui va bien ». Cette phrase exclamative révélant l'admiration de Camille pour cette femme peut sembler étonnante pour le spectateur car une jeune femme rêve davantage de se marier que d'entrer dans les ordres. Ceci ne présage rien de bon pour l'avenir, comme le craint le Baron. Ainsi, Perdican, prêt à aimer Camille et à respecter les v?ux de son oncle, se heurte à un mur, tout comme le Baron, dont les projets sont contrariés. [...]
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