L'Aveugle, de Maupassant

Résumé du document

Commentaire de texte niveau seconde
« L'Aveugle » fut publié dans le journal « Le Gaulois » du 31 mars 1882. Cette nouvelle est comme la plupart de ses écrits une nouvelle réaliste et fait partie d'un grand ouvrage intitulé Contes divers sorti la même année. Comment l'intérêt du lecteur est-il suscité dans cette œuvre ?

La mise en place d'un déclin inévitable se montre de différentes manières. On remarque tout d'abord la présence prononcée des maltraitances physiques. En effet, cela se voit par la progression bien marquée des étapes par l'utilisation de liens logiques comme « puis » et « enfin » et de compléments circonstanciels de temps tels que « dès », « sitôt » et « pendant quelques années ».

Extraits

[...] Par sa nouvelle, MAUPASSANT critique la société. Si bien qu'il montre un vrai refus ou même une vraie peur de la différence car les gens exilent, le considère comme un paria parce qu'il est aveugle. On le voit par l'utilisation d'une énumération à trois temps croissante servant à le décrire un souffre-douleur, une sorte de bouffon-martyr, de proie donnée à la férocité native et également par le champ lexical du malheur, de la cécité la tâche blanche de ses yeux l'infirmité au hasard qu'il ne pouvait distinguer effort inutile pour parer les coups ne pouvant reconnaître la route qui persiste pour le laisser dan sa sphère. [...]

[...] La mise en place d'un déclin inévitable se montre de différentes manières. On remarque tout d'abord la présence prononcée des maltraitances physiques. En effet, cela se voit par la progression bien marquée des étapes par l'utilisation de liens logiques comme puis et enfin et de compléments circonstanciels de temps tels que dès sitôt et pendant quelques années Cela se manifeste également par l'inflation des mauvais traitements juste après l'incipit de la nouvelle pendant lequel l'auteur situe rapidement le personnage. On passe de on l'appelait fainéant, manant et de on se lassa des petites plaisanteries à on le frappa, le gifla sans cesse et le parallélisme le jeu nouveau, le jeu des claques On passe alors du verbal au physique. [...]

[...] L'aveugle, de Maupassant Guy de MAUPASSANT qui est né en 1850 était un grand écrivain français. Sa vocation d'écrivain lui vint sous l'influence de Gustave Flaubert. Ses romans, ses contes et ses nouvelles, entre réalisme et fantastique, mettent en scène la méchanceté et l'horreur ordinaire. L'Aveugle fut publié dans le journal Le Gaulois du 31 mars 1882. Cette nouvelle est comme la plupart de ses écrits une nouvelle réaliste et fait partie d'un grand ouvrage intitulé Contes divers sorti la même année. [...]

[...] Mais on voit que pour lui, il n'est pas nécessaire de dénoncer les travers de la société, il suffit de les décrire pour faire réagir le lecteur. Donc le narrateur se sert de techniques réalistes pour davantage montrer sa vision du monde. Par cette nouvelle réaliste, il dépeint alors la réalité de la vie et souligne la cruauté des personnages à l'encontre de l'aveugle. Donc pour critiquer la société, l'auteur montre aux lecteurs par le biais de la nouvelle réaliste que la peur de la différence devient une cause terrible de la division de la société. [...]

[...] Il ne peut jouir des couleurs car il est aveugle. L'auteur nous montre explicitement ce contraste par l'emploi répété d'adjectifs qualificatifs de couleur aux lignes 2 et 3 juxtaposés à cette phrase les aveugles sont les portes impassibles en leur éternelle obscurité restent calmes pour bien montrer que les aveugles ne peuvent voir toutes ces choses merveilleuses. Il y a donc un recours au registre pathétique car cette description est censée susciter la douleur et la pitié du lecteur. Souffrance également parce qu'à force de méchanceté, L'Aveugle s'est renfermé sur lui-même dans un état d'impuissance et d'inaction : il ne faisait pas un geste, pas un mouvement L'auteur accentue d'ailleurs beaucoup cette phrase en appuyant sur la négation, il reprend par deux fois le pas Dans ce déclin, on arrive enfin à une ultime déchéance, sa mendicité qui le conduit à sa mort. [...]