Molière, "L'Avare" - publié le 22/02/2008

Résumé du document

Molière est né en 1622 à Paris sous le nom de Jean-Baptiste Poquelin. Son père est tapissier du roi (Louis XIV) et sa mère meurt alors qu'il a dix ans. A 20 ans, il décide d'arrêter ses études et de se consacrer au théâtre. Il crée l'Illustre théâtre avec une troupe de comédiens protégés du roi. Molière écrira de nombreux succès (

Extraits

[...] Pour se marier au XVII °siècle, l'autorisation des parents est nécessaire : 25 ans pour les fils ans pour les filles mariages sont prévus : Cléante et Mariane, Harpagon et Mariane, Valère et Elise. La famille Le conflit père - enfant est central. Les enfants représentent la jeunesse, ils ont des qualités humaines mais ils sont dans la dépendance financière. Le père représente la vieillesse, il a des défauts (avarice, égoïsme) mais il a de l'argent. Ils s'opposent, ils sont en conflit. Le comique et le tragique : On peut ressentir cette pièce comme tragique : un vieillard égoïste tyrannise ses enfants Mais cette pièce est comique et elle se termine bien. [...]

[...] - Scène 4 : Maître Jacques arrive. Il sert d'arbitre et il va de l'un à l'autre pour les apaiser. Il transforme leurs paroles pour que chacun finisse par croire que l'autre a cédé et renonce à Mariane. Maître Jacques les quitte, satisfait de cette réconciliation artificielle. - Scène 5 : Harpagon et Cléante échangent alors des amabilités. Cléante remercie son père de lui accorder Mariane : Harpagon ne reconnaît pas ses paroles. La dispute repart alors de plus belle : l'avare chasse son fils en le déshéritant et en le maudissant. [...]

[...] Elle vit pauvrement avec sa mère malade. Elle retrouve son père Anselme. Son frère c'est Valère. Elle aime Cléante mais Harpagon veut l'épouser. Elle veut échapper à Harpagon mais elle laisse les autres mener l'action. Dans le combat Harpagon Cléante, Marianne attend passivement le vainqueur. Elle est résignée (c'est une ancienne esclave). Elle semble parfois prête à épouser Harpagon pour sa fortune (en plus il est vieux et elle pense qu'il va bient mais elle aime Cléante. Maître Jacques : Il est à la fois le cuisinier et le cocher d'Harpagon. [...]

[...] Il est rancunier. Il ne supporte pas non plus de voir Harpagon et Cléante se disputer car pour lui les maîtres entre eux doivent se respecter. Il est sérieux dans son travail et il connaît bien les défauts d'Harpagon. Il a de la tendresse pour lui. Avec beaucoup de franchise, il ose dire à Harpagon ce qu'il pense. La Flèche : C'est le valet de Cléante. Il a su mériter la confiance de son maître Cléante. Même si Cléante passe ses nerfs sur lui, La Flèche est un bon conseiller pour lui. [...]

[...] Frosine lui dit que Mariane n'apportera pas une dot mais par contre elle lui fera faire des économies car elle dépense peu (elle est issue d'une famille pauvre) pour la nourriture, ses habits, ses loisirs Cette absence de dot inquiète tout de même Harpagon. Pour le rassurer, Frosine dit que Marianne adore les vieillards. Harpagon fait semblant de ne pas entendre quand Frosine lui demande de l'argent pour ses services d'entremetteuse. Acte III - Scène 1 : Harpagon doit recevoir à dîner Mariane et son futur gendre Anselme. [...]