L'Avare, Molière, monologue, Harpagon, littérature, personnage, mise en scène, comédie, pièce de théâtre, rebondissements, folie, personnalité
L'Avare est une comédie en cinq actes en prose du dramaturge français Molière. Elle fut créée le 9 septembre 1668 au théâtre du Palais-Royal à Paris. La pièce a été produite pour la première fois alors que la compagnie de Molière était sous la protection de Louis XIV. Elle s'inspire de la comédie latine Aulularia de Plaute, à laquelle on emprunte de nombreux incidents et morceaux de dialogues, ainsi que de farces italiennes contemporaines. Le personnage est Harpagon, un nom adapté du latin harpago, qui signifie crochet ou grappin. Il est obsédé par la richesse qu'il a accumulée et toujours prêt à économiser. Maintenant veuf, il a un fils, Cléante, et une fille, Élise.
[...] L'Avare - Molière (1668) - Comment le mélange des tonalités dans ce monologue rendent-elles compte de la folie d'Harpagon ? L'Avare est une comédie en cinq actes en prose du dramaturge français Molière. Elle fut créée le 9 septembre 1668 au théâtre du Palais-Royal à Paris. La pièce a été produite pour la première fois alors que la compagnie de Molière était sous la protection de Louis XIV. Elle s'inspire de la comédie latine Aulularia de Plaute, à laquelle on emprunte de nombreux incidents et morceaux de dialogues, ainsi que de farces italiennes contemporaines. [...]
[...] Dès lors, les rebondissements provoqués par ces changements de tons provoquent à la fois l'incongruité de la situation mais révèlent également la folie auquel est prêt Harpagon pour retrouver son argent. Ainsi, il s'auto accuse à plusieurs reprises : se prenant la main : "Rend moi mon argent coquin . ( A lui-même, se prenant le bras) Ah C'est moi " Dès lors, ses auto-accusations confortement le spectateur de la folie du personnage. Par ailleurs, l'auteur articule l'exacerbation du personnage à travers le fait qu'Harpagon parle tout seul : il pose des questions auxquelles il a la réponse. [...]
[...] Or, ces questions/réponses sont rythmées par des tonalités différentes : comme si le personnage disposait de plusieurs personnalités. Ainsi, lorsque le personnage principal demande puis répond la formule suivante : "Euh ? Que dites-vous ? Ce n'est personne. Il faut", les tonalités sont différentes entre la question et la réponse : cela rend compte d'une multi-personnalité chez l'auteur. Ainsi, à travers cette folie poussant le personnage à vouloir se pendre soi-même mais également à travers ce jeu de question et réponses, l'auteur joue de son personnage et le fait pousser des extrêmes : mettant en évidence une perte de contrôle lié à l'aliénation du personnage pour la fortune. [...]
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