Molière, L'Avare, théâtre, pièce de théâtre, satire, analyse de texte, littérature
« Allons. Venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. Approchez, Dame Claude. Commençons par vous. (Elle tient un balai.) »
On remarque la façon dont Harpagon s'adresse à ses valets. Il n'a aucun ménagement dans la manière de leur parler. Il utilise la forme impérative : « Venez », « Approchez », « Commençons ».
[...] Cette mise en scène permet de tourner en ridicule l'avarice du personnage. Clôture : Ainsi, il nous est bien présenté Un personnage avare et ridicule. Il est tyrannique dans les règles strictes qu'il veut imposer dans sa maison mais se rend ridicule en même temps dans les situations dans lesquelles il se trouve. II. Idée principale 2 : l'attitude complexe des autres personnages A. Idée secondaire 1 : Les complices d'Harpagon « Apprenez, Maître Jacques, vous, et vos pareils, que c'est un coupe-gorge, qu'une table remplie de trop de viande; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que suivant le dire d'un ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. [...]
[...] Vers la fin de la scène, ce ne seront plus de petites saillies ironiques mais une longue tirade que Maître Jacques adressera à Harpagon où il exposera son point de vue avec franchise en lui disant notamment que l'on ne « ne parle de vous (Harpagon), que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain, et de fesse-mathieu » Clôture : Les personnages ont donc des attitudes très différentes les uns des autres. Valère, hypocrite, va complètement dans le sens d'Harpagon tandis que Maître Jacques se montre ironique et sarcastique jusqu'à lui dire avec une franchise déconcertante compte tenu de sa situation sociale tout ce qui se dit de lui dans la ville, point de vue qu'il partage aussi de toute évidence. [...]
[...] Il n'a aucun ménagement dans la manière de leur parler. Il utilise la forme impérative : « Venez », « Approchez », « Commençons ». C'est un maître de maison qui tient à ce que tout se passe comme il le prévoit, il ne saurait tolérer aucune entorse aux règles d'économie stricte qu'il s'est fixé. B. Idée secondaire 2 : Le comique de situation « Est-ce à votre cocher, Monsieur, ou bien à votre cuisinier, que vous voulez parler ; car je suis l'un et l'autre. [...]
[...] L'avare, Acte III, scène 1 - Molière (1668) - Une satire de l'avarice Extrait étudié : De : HARPAGON : « Allons. Venez ça tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. » A : HARPAGON : « Apprenez à parler. » Consigne : Cette scène de l'Avare est une satire de l'avarice. Montrez-le. Idée principale 1 : exagération des vices A. Idée secondaire 1 : un maître tyrannique « Allons. Venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. [...]
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