Ce texte,
[...] Il traite de la liberté de l'homme emprisonné par l autorité et fait référence à la monarchie absolue, c'est-à-dire l'autorité politique de cette époque. Ce texte s'articule en quatre mouvements : - La présentation : il définit la notion de liberté (qui ne peut exister totalement avec l'autorité). - Les différentes formes d'autorité : l'autorité paternelle et l'autorité par la force. - La loi du plus fort ou l'autorité par la violence. - L'autorité divine La première partie de ce texte traite donc de la liberté selon Diderot. [...]
[...] Dans la suite, le droit s'oppose, dans la suite de la phrase à la raison car si celle-ci est libre, dans ce cas le droit n'existe pas : si l'on pouvait résonner librement, nous aurions le droit de faire ce que l'on veut. Ce que Diderot exprime, c'est qu'au départ, il n'existe pas de droit de commander et que chacun possède le droit d'être libre, si il y a la nature de l'homme, le ciel et les droits, il ne peut y avoir de liberté sans autorité. [...]
[...] Dans cette dernière partie, on voit que l'autorité à l'époque de Diderot ne lui convient pas, il se bat contre elle. On sait qu'il s'agit de la monarchie absolue. Diderot établit des conditions à la puissance, qui sont entièrement contraires aux principes de la monarchie française puisqu'il faut ici le consentement des peuples afin que cela soit légitime (rapport aux lois, aux droits), pour les hommes et pour la république (on voit ainsi le régime qu'aimerait Diderot et les causes qu'il défend : c'et un philosophe des Lumières, il prône donc la République). [...]
[...] Le terme immédiat signifie qu'il ne s'agit pas d'une puissance terrestre l'autorité pouvant venir de n'importe où, puisqu'elle est dans ce cas partout. Les termes maître et créature renvoient d'ailleurs l'homme au niveau de l'animal. Qui ne perd jamais ses droits et ne les communique jamais signifie qu'il a tous les droits mais pourtant aucun puisqu'il n'est pas un homme et ne partage donc pas leurs droits. Diderot remet en question le fait que le roi se dise monarque par l'autorité divine, ironiquement lorsqu'il dit que Dieu veut qu'ils obéissent à l'un d'entre eux par raison et avec mesure Dans ce texte, on retrouve dans ce texte les idées et les causes que défendent les Lumière, Diderot faisant partie de ce courant. [...]
[...] L' autorité établie est celle dite paternelle c'est-à-dire l'autorité des parents sur leurs enfants. Elle existe tant que l'enfant est sous la puissance paternelle mais n'est plus lorsqu'il est autonome. C'est donc une autorité provisoire, puisqu'elle n'agit que pendant l'enfance. Selon Diderot, il existe donc deux formes d'autorité : celle qui existe par nature, c'est-à-dire l'autorité parentale et celle créée par l'homme, c'est-à-dire l'autorité du plus fort. La troisième partie développe la thèse de l'autorité violente Le terme violence marque la supériorité et l'importance de celui qui commande par la force. [...]
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