Les aurores montréales, Jaune et blanc, Monique Proulx, Les lettres chinoises, lettre 12, Ying Shen, éloignement
L'éloignement est un thème récurrent de la littérature. Les deux oeuvres qu'il nous est donné d'étudier traitent de cette question. La première oeuvre est une nouvelle de Monique Proulx intitulée « Jaune et blanc » et provenant du recueil Les Aurores montréales. Elle raconte l'histoire d'une jeune Chinoise qui a choisi de s'installer à Montréal et qui fait part de ses sentiments à sa grand-mère qui vit toujours en Chine. Le second document sur lequel portera notre étude est un extrait du roman Les Lettres chinoises de Ying Shen. Ce roman raconte l'histoire de la séparation de deux jeunes amoureux parce que l'un part s'exiler au Canada tandis que l'autre est en Chine. L'extrait est constitué d'une lettre de Sassa qui exprime à quel point l'absence de Yuan lui pèse sur le coeur.
[...] Ton pas sonne encore à mes oreilles, mais je ne te vois plus. Tu me manques terriblement ». Ainsi, nous pouvons dire que tout d'abord, les deux textes traitent de l'éloignement de manière similaire dans la mesure où les deux extraits d'œuvres littéraires évoquent le choc des civilisations entre un Canada au mode de vie occidental, individualiste et consumériste et de l'autre côté une Chine communiste et au mode vie traditionnel même si les deux personnages sont lucies sur la mondialisation galopante et sur le fait que le Chine ressemble de plus en plus aux pays occidentaux. [...]
[...] De la même manière, la jeune chinoise vivant désormais à Montréal regrette la simplicité de la vie chinoise vis-à-vis du foisonnement industriel occidental : « Il existe tant de spectacles et de restaurants, tant de saveurs de glace - mais pas de glace aux haricots - , tant de voitures et d'objets à vendre et à regarder », un trop-plein qui revient à un vide. La déshumanisation globale du monde, y compris de la Chine qui s'est conformée au reste du monde ? Les deux personnages sont cependant lucides concernant la Chine qui ne ressemble plus à celle d'autrefois. Ce pays est également concerné par l'industrialisation galopante. [...]
[...] L'extrait est constitué d'une lettre de Sassa qui exprime à quel point l'absence de Yuan lui pèse sur le cœur. Le changement de civilisation évoquée dans les deux textes Une Amérique du Nord impersonnelle Dans les deux textes, on trouve la description d'un Canada dans lequel les gens sont plus froids les uns envers les autres, plus pragmatiques et moins poétiques. Chacun est dirigé vers son but sans se soucier des autres. C'est un monde occidental individualiste qui est décrit, individualiste et matérialiste. [...]
[...] Mais je t'apercevais tout de suite à travers d'innombrables têtes. Tu revenais alors auprès de moi avec le sourire las d'un prisonnier heureux. Et moi je n'aimais pas ce jeu ». Différences de sentiments Dans le premier texte, le personnage semble mieux vivre l'éloignement de la personne qui lui était chère. Elle sent que sa grand-mère est sur le point de quitter la vie et veut la rassurer sur l'équilibre qu'elle a fini par trouver : « J'ai trouvé mon lieu, grand-mère, celui au centre de moi qui donne la solidité pour avancer, j'ai trouvé mon milieu ». [...]
[...] Les aurores montréales, Jaune et blanc - Monique Proulx (1997) et Les lettres chinoises, lettre 12 - Ying Shen (1993) - Comment ces textes traitent-ils de la même façon le thème de l'éloignement ? L'éloignement est un thème récurrent de la littérature. Les deux œuvres qu'il nous est donné d'étudier traitent de cette question. La première œuvre est une nouvelle de Monique Proulx intitulée « Jaune et blanc » et provenant du recueil Les Aurores montréales. Elle raconte l'histoire d'une jeune chinoise qui a choisi de s'installer à Montréal et qui fait part de ses sentiments à sa grand-mère qui vit toujours en Chine. [...]
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