Le récit initiatique est défini comme un récit d'apprentissage avec des particularités. Il montre le parcours d'un personnage qui va évoluer après avoir triomphé d'épreuves et d'obstacles. Dans cette optique, l'histoire prend un sens nouveau ; les modalisateurs s'expliquent par la discrétion du narrateur forcé de recourir à un langage ésotérique. L'absence de causalité atteste l'existence d'une causalité supérieure, que le lecteur, s'il le peut, est invité à déchiffrer à son tour (...)
[...] On peut également noter la présence d'une autre obsession Nervalienne : Le narrateur se prend pour Napoléon, j'ai en moi l'âme de Napoléon (l.75), personnage auquel Nerval consacra des poésies en 1826. Ce passage révèle donc une logique d'ordre onirique. On a ainsi une remontée vers les origines. D'une part vers l'origine individuelle du sujet désireux de retrouver père et mère, d'autre part vers les origines collectives : Du présent, l'imaginaire remonte par étapes, via l'hippopotame (l.40) et les fossiles, jusqu'aux origines du monde, par la manifestation biblique, la même que Marie (l.64). [...]
[...] Le récit initiatique est défini comme un récit d'apprentissage avec des particularités. Il montre le parcours d'un personnage qui va évoluer après avoir triomphé d'épreuves et d'obstacles. Dans cette optique, l'histoire prend un sens nouveau ; Les modalisateurs s'expliquent par la discrétion du narrateur forcé de recourir à un langage ésotérique. L'absence de causalité atteste l'existence d'une causalité supérieure, que le lecteur –s'il peut- est invité à déchiffrer à son tour. D'abord, on fait face à un personnage en charge du sacré. [...]
[...] Par des modalisateurs, il prend ses distances avec celui qu'il fût dans l'idée de (l.49), Il me semblait que (l.74)) Et semble nous inviter à confirmer les diagnostics émis par les médecins. Il s'agit d'un être agité, instable, je descendis en courant la rue Saint Victor errant dans Paris au hasard des rues et des lieus publics (jardins et églises), recueilli comme une épave par un ami secourable et me couchai sur son lit ce qui peut être révélateur d'un trouble appelé dromomanie et qui traduit une envie irrésistible de courir, de marcher. [...]
[...] Les autres sont présents allusivement dans l'anonymat il y avait beaucoup de monde (l.39), un inconnu (l.17)). Nommé, son ami Georges entre au service de la logique intérieure en offrant une base au du rêve. D'autre part, les obsessions Nervaliennes réorganisent le texte et comblent sa logique défaillante. On a tout d'abord la présence de monstres (l.42), l'univers est livré aux monstres et menacé de destruction. On suit un certain enchaînement, du jardin des plantes (l.39) à l'hippopotame (l.40), en passant par la galerie d'ostéologie (l.42) puis les monstres (l.42) et pour finir le déluge (l.43). [...]
[...] La seconde partie de l'œuvre est celle qui va nous intéresser et plus particulièrement un extrait du chapitre cinq. La deuxième partie de cette œuvre décrit une rechute du personnage dans la maladie. Alors que le chapitre précédent décrit une hallucination dans laquelle le personnage croit voir Saint Christophe qui serait là pour le punir de ne pas s'être interposé dans une dispute dont il a été témoin, le chapitre cinq, lui, décrit un épisode d'errance du personnage dans les rues de Paris au cours duquel il va être confronté à plusieurs visions. [...]
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