Le poème semble retracer une promenade dans la nature au petit matin : dans la campagne, un enfant joue à poursuivre les mouvements de la lumière. Il s'imagine capable de commander à la nature, et se comporte comme s'il était lui-même l'ordonnateur, le chef d'orchestre, de ce fabuleux spectacle de l'Aube. La fin du poème semble démentir la déclaration initiale et donne à la conclusion un caractère énigmatique (...)
[...] En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi. Arthur Rimbaud Axes de commentaire Un conte poétique Les personnages en présence Un récit énigmatique Le déroulement de l'aube Le réel métamorphosé La description de la nature Le rôle de l'enfant magicien Un nouveau genre littéraire L'aventure d'un poète Une expérience positive ? La métaphore de l' aventure poétique Commentaire analytique Axe directeur : le récit d'une quête impossible. [...]
[...] Le poème semble retracer une promenade dans la nature au petit matin : dans la campagne, un enfant joue à poursuivre les mouvements de la lumière. Il s'imagine capable de commander à la nature, et se comporte comme s'il était lui-même l'ordonnateur, le chef d'orchestre, de ce fabuleux spectacle de l'Aube. La fin du poème semble démentir la déclaration initiale et donne à la conclusion un caractère énigmatique Fil directeur de l'extension progressive de la lumière (champ lexical). Découpage du texte en 7 paragraphes qui correspondent à la progression d'un récit avec des articulations temporelles : encore la «première déjà alors midi rythmant la poursuite de l'aube. [...]
[...] On peut y voir aussi la recherche d'une écriture nouvelle : choix de la prose, encore marginale à cette époque, jeu sur l'énonciation, langage énigmatique et images déconcertantes. L'Aube représenterait alors la poésie nouvelle qui cherche à exprimer l'indicible et sa poursuite , le désir d'inventer une langue nouvelle, de parvenir à l'inconnu et de capturer la Beauté. L'échec à saisir l'insaisissable : ce moment fugitif où le jour succède à la nuit mais aussi l'échec du projet poétique exprimé dans la Lettre du Voyant : trouver une forme nouvelle annonce peut-être sa renonciation au métier de poète (Biographie) et le désenchantement de l'entrée dans le monde adulte avec l'impossible satisfaction du désir. [...]
[...] La suite du poète décrit une fusion harmonieuse avec la nature ave qui l'enfant développe une relation de séduction fleur qui me dit son nom qui devient poursuite je la chassais curiosité érotique levai ses voiles et recherche d'une étreinte charnelle (je l'ai entourée senti un peu son immense corps») L'univers féerique du conte est présent : pouvoir surnaturel de l'enfant qui parle aux fleurs, décor somptueux d'une cité merveilleuse: palais pierreries »(métaphore de la rosée matinale quais de marbre wasserfal issu des légendes germaniques. Egalement l'univers mythologique : Daphné poursuivie par Apollon (Cf. laurier). Enfin, l'univers onirique : schéma du rêve avec réveil final, héros doté de pouvoirs magiques (don de comprendre le langage des fleurs), course onirique avec des scénarios propre au rêve : motifs du vol, de la course, de la chute, l'union sexuelle non aboutie, le fantasme de possession de la déesse qui se refuse à lui. [...]
[...] L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. [...]
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