Émile Zola était un écrivain naturaliste du XIXe siècle. Il a notamment écrit la série des Rougon-Macquart d'où est extrait Au bonheur des dames. Zola était un écrivain français qui s'intéressait à tous les phénomènes sociaux de son époque. Ainsi, il dénonce dans chaque livre des Rougon-Macquart un aspect de la société. Avec Au bonheur des dames, Zola critique le développement des grands magasins parisiens.
(...) En premier lieu, on peut voir que l'ambiance du magasin est très chaotique. En effet, Zola fait souvent référence au désordre de la mer. Ainsi, de "longs remous brisaient la cohue" (l.2). On retrouve aussi "la houle désordonnée des têtes" (l.3). Ces métaphores donnent l'impression d'une grande agitation dans le magasin. De plus, on remarque qu'il y a une sensation de malaise. On trouve donc le "vertige" ainsi que la "la fièvre". Le magasin offre un sentiment d'étouffement. Enfin, il semble régner un grand désordre. Par exemple, "le saccage des étoffes jonchait les comptoirs" (l.4), "la clientèle" était "dépouillée, violée". Cette gradation donne une ambiance qui devient de plus en plus désordonnée. Le commerce est décrit comme un "bazar".
Ensuite, on peut observer que Zola fait apparaître ce magasin comme une drogue agissant sur les femmes. Elles sont totalement soumises et ont un besoin constant d'acheter. C'est notamment grâce à la "baisse des prix" et à "sa réclame" que Mouret offre la possibilité aux femmes d'acquérir "des étoffes" et autres "marchandises". On apprend même que la dépendance de ces femmes touche aussi "les mères elles-mêmes" (l.8), ce qui montre que cette fièvre de consommation atteint aussi les femmes a priori plus sages (...)
[...] Par conséquent, son bazar replaçait les églises On apprend que les femmes allaient passer leurs heures vides dans ce magasin plutôt qu'au fond des chapelles Mais ce lieu comporte aussi certains péchés comme le désir la passion Les flamboiements du magasin font penser au feu, à l'enfer tout comme le pléonasme les ombres noires qui renforce l'idée de noirceur. Cependant, l'antithèse entre ombres noires et fonds pâles peut laisser transparaître un certain équilibre entre la religion et le péché. Conclusion: En conclusion, dans le roman Au bonheur des dames, Zola nous décrit un grand magasin parisien dont les femmes sont dépendantes et où règne une grande indiscipline à tel point que la clientèle est dominée jusqu'à faire de ce commerce une religion. Zola avait déjà en 1883 une vision très réaliste de la société d'aujourd'hui. [...]
[...] Avec Au bonheur des dames, Zola critique le développement des grands magasins parisiens. Après avoir étudié l'ambiance du magasin hors du commun d'Octave Mouret, nous étudierons l'important domination qu'a cet homme sur sa clientèle. Parties: En premier lieu, on peut voir que l'ambiance du magasin est très chaotique. En effet, Zola fait souvent référence au désordre de la mer. Ainsi, de longs remous brisaient la cohue (l.2). On retrouve aussi la houle désordonnée des têtes Ces métaphores donnent l'impression d'une grande agitation dans le magasin. [...]
[...] On peut aussi remarquer que la description faite dans ce magasin est d'une grande précision. On voit ressortir des sentiments d'euphorie: la volupté le désir On a vraiment l'impression d'être dans un de ces grands magasins où l'on peut entendre l'or sonner dans les caisses L'ambiance du magasin Au bonheur des dames est donc assez désordonnée tout en restant d'une grande précision. Dans un second temps, on peut observer que la domination de Mouret est telle qu'il semble agir comme un tyran. Ainsi, son, peuple de femmes lui appartient. [...]
[...] Dans leur luxe accru depuis dix ans, il les voyait, malgré l'heure, s'entêter au travers de l'énorme charpente métallique, le long des escaliers suspendus et des ponts volants. Introduction: Émile Zola était un écrivain naturaliste du XIXe siècle. Il a notamment écrit la série des Rougon-Macquart d'où est extrait Au bonheur des dames. Zola était un écrivain français qui s'intéressait à tous les phénomènes sociaux de son époque. Ainsi, il dénonce dans chaque livre des Rougon- Macquart un aspect de la société. [...]
[...] Commentaire de texte, Au bonheur des dames, Émile Zola Texte étudié: Et Mouret regardait toujours son peuple de femmes, au milieu de ces flamboiements. Les ombres noires s'enlevaient avec vigueur sur les fonds pâles. De longs remous brisaient la cohue, la fièvre de cette journée de grande vente passait comme un vertige, roulant la houle désordonnée des têtes. On commençait à sortir, le saccage des étoffes jonchait les comptoirs, l'or sonnait dans les caisses ; tandis que la clientèle, dépouillée, violée, s'en allait à moitié défaite, avec la volupté assouvie et la sourde honte d'un désir contenté au fond d'un hôtel louche. [...]
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