Atal, Chateaubriand, la mort, Vierge, voeu, mort, Chactas, idien, païen, roman, éponyme, pathétique, religieux, scène, tableau, temps, souvenir, tableau pathétique, composition du tableau, cadre, personnage, jeux de lumière, perceptions sonores, grotte, personnages, Aubry, missionnaire, agonie, gestes, extrait, narrateur, bouche d'Atala, voix, Solitaire, procédés, auteur, narration, discours, la religion, sainte, signes extérieurs, Dieu, majesté, conversion, sacrement, mort de l'héroïne
Ce texte est extrait d'un roman éponyme : Atala, écrit par Chateaubriand en 1801. Atala est une jeune indienne convertie au christianisme. Elle aime Chactas, indien comme elle mais resté païen. Ayant été consacrée à la Vierge par sa mère, Atala, pour ne pas rompre ce voeu, choisit de mourir.
[...] La mort de l'héroïne dans ce texte est présentée comme une scène chargée d'émotion. Chacun des personnages est profondément bouleversé. Tout est fait par l'écrivain pour que cette émotion se communique au lecteur, mais c'est aussi une mort très belle, d'abord sur le plan esthétique, car la mort est majestueusement mise en scène, les détails trop réalistes qui pourraient choquer étant gommés, puis sur le plan mystique : on assiste à une mort édifiante, car les deux héros sortent transfigurés. Atala devient une sainte et Chactas un croyant. [...]
[...] Atala, Chateaubriand - Commentaire de la mort d'Atala Ce texte est extrait d'un roman éponyme : Atala, écrit par Chateaubriand en 1801. Atala est une jeune indienne convertie au christianisme. Elle aime Chactas, indien comme elle, mais resté païen. Ayant été consacrée à la Vierge par sa mère, Atala, pour ne pas rompre ce vœu, choisit de mourir. Le passage de la mort d'Atala est raconté par Chactas dont le temps n'a pas effacé le souvenir. Cette mort est présentée comme un tableau avec une tonalité pathétique et sa caractéristique la plus frappante est l'atmosphère religieuse qui imprègne cette scène. [...]
[...] Chateaubriand fait ressentir la dureté de la mort qui approche. A la fin de l'extrait, le narrateur concentre son regard sur la bouche d'Atala, comme si tout ce qui lui restait de vivant était sur sa bouche : « toute sa vie se rassembla sur sa bouche ; ses lèvres s'entr'ouvrirent ». Atala va faire sa dernière communion, elle rassemble donc ses dernières forces. Chactas est à côté d'elle, au pied de son lit, « navré de douleur » et statufié par la douleur. [...]
[...] Elle a tous les signes extérieurs de la sainteté. Son seul bien : un petit crucifix. Tout dans son attitude, son discours et ses préoccupations dénote sa sainteté. Lorsqu'elle parle à Chactas, elle lui parle de sa religion. Le champ lexical de la religion est d'ailleurs très important : « recours à ce Dieu », « une dernière prière », « dans la religion chrétienne », « cette religion », « Ô Vierge », « ô mon Dieu » Elle a un discours de proclamation pour convertir Chactas. [...]
[...] Dans ce texte, Atala est allongée sur son lit de mort. Près d'elle se trouve Chactas, qui ne tardera pas à tomber à genoux. A côté d'eux, debout, étendant les bras vers la voûte de la grotte, le Solitaire. Cette mise en scène est très précise, très picturale. Au début, le lieu est obscur. Le visage d'Atala se trouve dans la pénombre, est creusé d'ombres. Puis brusquement, la grotte s'illumine, ce qui permet de mettre en valeur les objets essentiels. [...]
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