L'assomoir, Emile Zola, portrait de Goujet, réalisme, réel, éloge, portrait naturaliste
Zola, auteur naturaliste de la 2ème moitié du XIXème. A écrit les Rougon-Macquart, vaste fresque sociale de la France sous le Second Empire. Tous les milieux sociaux y sont présentés. De plus, Zola développe sa théorie de l'hérédité dans une même famille, sur plusieurs générations.
L'Assommoir se déroule dans le milieu ouvrier du nord de Paris. C'est l'histoire d'une modeste blanchisseuse, Gervaise. Ici, la jeune femme rend visite à Goujet, un forgeron, surnommé Gueule d'or. Elle le regarde en train de travailler.
[...] A écrit les ROUGONMACQUART, vaste fresque sociale de la France sous le Second Empire. Tous les milieux sociaux y sont présentés. De plus, Zola développe sa théorie de l'hérédité dans une même famille, sur plusieurs générations. L'Assommoir se déroule dans le milieu ouvrier du nord de Paris. C'est l'histoire d'une modeste blanchisseuse, Gervaise. Ici, la jeune femme rend visite à Goujet, un forgeron, surnommé Gueule d'or. Elle le regarde en train de travailler. Problématique: Quelles sont les caractéristiques de ce portrait naturaliste? I. [...]
[...] Celui-ci est un prolongement de lui-même. L'objet est ainsi véritablement transfiguré dans les mains de l'ouvrier. Le forgeron lui- même est transfiguré. Le surnom, certes familier, souligne sa beauté. La couleur jaune est celle de l'or, présente dans son surnom. Décrit comme une œuvre d'art. Allusion à la sculpture avec «colonnes, épaules et bras sculptés»; à la peinture avec les notions de lumière: la grande flamme de la forge, s'allumaient, éclairaient, fils d'or, il faisait de clarté autour de lui». [...]
[...] Les couleurs «rouge, blanc, jaune, contrastent entre elles. La couleur or des cheveux, dans la lumière de la forge, lui fait comme une auréole de sainteté, de la clarté autour de lui». On passe ainsi de l'humain au divin, de l'ouvrier au «Bon Dieu». La comparaison des «muscles» avec des «montagnes» est une hyperbole qui le rend impressionnant. Notons l'effet de crescendo et d'élévation: colonnes, géant, montagnes, Bon Dieu. Comparaison paradoxale de son cou puissant et blanc avec celui de l'enfant: c'est un personnage pur et fondamentalement bon. [...]
[...] La précision extrême de la description. Abondance d'adjectifs: Classique, correct, balancé et souple», pour le rythme régulier du marteau, l.7-8 aussi. Le portrait physique est, lui aussi, très précis: courts, bas, jaune, tombants, blanc, vaste, large, sculptés», adjectifs évoquant la forme, la couleur, la taille . Ce portrait est organisé: il va du haut vers le bas, de la tête à la poitrine. Les phrases amples suggèrent l'ampleur impressionnante du geste. Le vocabulaire familier: bastringue, guibolles, ce gaillard-là, sans mentir, avec ça» est celui du monde ouvrier, de Gervaise à travers le regard de qui le portrait est effectué. [...]
[...] Malgré sa force colossale, le personnage reste humain. -Le surnom, les rapprochements avec l'enfant, le géant, la colonne, le bon dieu, les adjectifs belle, magnifique, beau» sont très valorisants. L'expression devenait beau» fait que l'on assiste à une métamorphose. Zola insiste sur la beauté de l'homme au travail, du geste bien accompli. C'est du grand art. Notion de perfection, idéalisation de l'ouvrier dont les conditions de vie et de travail sont pourtant si dures. De plus, son sang est il ne boit pas de «l'eau de alcool très fort, qui détruit l'individu, contrairement à la majorité des ouvriers. [...]
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