"L'assommoir", d'Émile Zola est un roman naturaliste (c'est-à-dire un roman réaliste qui dénonce un phénomène de société : ici l'alcoolisme) qui peint la vie de gens modestes, voire pauvres. Le roman naturaliste et surtout présent au XIXe siècle. Dans l'extrait proposé, Gervaise découvre "l'assommoir. Nous allons étudier comment l'alambic nous est décrit dans ce texte par l'intermédiaire de Gervaise, et quelles caractéristiques font de ce passage une description naturaliste.
Extrait du commentaire : "Il y a dans cet extrait une personnification de l'alambic, d'abord physiquement « son gros bedon » ; « serpentin » l'alambic est donc une sorte de monstre. Plusieurs allusions nous rappellent le corps humain et surtout le ventre « ces enroulements sans fin de tuyau » : cela rappelle l'intestin. De plus, Zola parle de l'alambic comme d'une personne « il gardait une mine sombre » ; « à peine entendait-on un souffle intérieur, en ronflement souterrain » ; « travailleur morne »; « puissant et muet ». Zola nous présente donc en somme un prisonnier qui travaille, il est triste, fatigué, mais puissant, privé de parole et donc, qui ne se plaint pas."
[...] "L'assommoir", Émile Zola - la découverte de l'alambic Et elle se leva. Coupeau, qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s'inquiétant de l'heure.Mais ils ne sortirent pas tout de suite; elle eut la curiosité d'aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour; et le zingueur, qui l'avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l'appareil, montrant l'énorme cornue d'où tombait un filet limpide d'alcool. [...]
[...] II/ Le roman naturaliste par Zola Zola, dans cet alambic voit autre chose, il nous décrit l'alambic de manière réaliste et inscrit entre les lignes une description cachée pour nous montrer la dure vérité de leur vie Une description quasi fantastique Il y a dans cet extrait une personnification de l'alambic, d'abord physiquement son gros bedon ; serpentin l'alambic est donc une sorte de monstre. Plusieurs allusions nous rappellent le corps humain et surtout le ventre ces enroulements sans fin de tuyau : cela rappelle l'intestin. De plus, Zola parle de l'alambic comme d'une personne il gardait une mine sombre ; à peine entendait-on un souffle intérieur, en ronflement souterrain ; travailleur morne puissant et muet Zola nous présente donc en somme un prisonnier qui travaille, il est triste, fatigué mais puissant, privé de parole et donc, qui ne se plaint pas. [...]
[...] L'alambic, sourdement, sans une flamme, sans une gaieté dans les reflets éteints de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris. Alors, Gervaise, prise d'un frisson, recula; et elle tâchait de sourire, en murmurant : " C'est bête, ça me fait froid, cette machine la boisson me fait froid. " Plan Introduction Générale Un roman réaliste Introduction 1. La description par Gervaise et Mes-Bottes de l'Assomoir 2. Le réalisme de cet extrait Conclusion II) Le roman naturaliste par Zola Introduction 1. Une description quasi fantastique 2. [...]
[...] Gervaise, accompagnée d'un ouvrier se fait expliquer le fonctionnement de l'assommoir comment ça marchait ; indiquant du doigt les différentes pièces Cela permet aussi aux lecteurs d'être informés sur le fonctionnement de la machine. Les termes techniques sont présents le grand alambic de cuivre rouge ; l'énorme cornue ; filet limpide d'alcool Pour Gervaise, ces termes deviennent : récipients de formes étranges ; enroulement sans fin de tuyau Zola mélange la description visuelle d'un connaisseur et celle de Gervaise plus simple. [...]
[...] Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui, aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud, l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame! il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe! Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes-Bottes avait un fichu grelot, tout de même. [...]
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