Sciences humaines et arts, L'Assommoir, Emile Zola, commentaire de l'excipit, série romanesque, déchéance de Gervaise, champ lexical de la gaieté, personnification de la mort, misère ouvrière
Le passage que nous allons étudier commence après "Gervaise dura ainsi pendant des mois", jusqu'à "fais dodo ma belle". Emile Zola, romancier naturaliste du XIXème siècle, est célèbre pour avoir écrit les "Rougon-Macquart". En 1869, il entreprend en effet la rédaction d'une vaste série romanesque avec laquelle il veut concurrencer l'œuvre de Balzac, "La Comédie humaine". Zola y raconte l'histoire d'une famille à travers cinq générations sous le Second Empire. Nous étudions ici l'excipit du septième volume "L'Assommoir", premier grand succès populaire de Zola en 1877. Comment cet extrait traduit-il la déchéance de Gervaise, la protagoniste. Nous verrons tout d'abord la mort du personnage principal puis l'incidence de son milieu social.
[...] rendent compte de la condition humaine. -Réification : la mise en bière dans la caisse des pauvres pour l'emballer la réduit à un simple objet mais le champ lexical du soin rend sa mort plus légère : Bazougue agit avec tendresse doucement avec un soin paternel -Le narrateur laisse à un saoulard l'honneur de faire ses adieux comme pour réparer le sort injuste de Gervaise qui avait eu un si long béguin pour lui Il lui permet d'être enfin dans ses bras. [...]
[...] Zola joue sur l'opposition des pronoms on qui parle de la collectivité méprisante et elle qui la représente, ceci pour mieux la marginaliser. -l'image forte de la découverte macabre on la découvrit déjà verte prouve le total désintérêt de son voisinage. C'est seulement à cause de l'odeur dégagée ça sentait mauvais dans le corridor et du constat de son absence depuis deux jours qu'on se rend compte qu'elle est décédée. -Gervaise est même rejetée par la mort elle-même personnifiée ici la terre ne voulait pas d'elle L'ironie implicite : -champ lexical de la gaieté qui contraste avec la mort de Gervaise : gai comme un pinson Bibi la gaieté allons-y gaiement Cette attitude détachée banalise la mort. [...]
[...] -La personnification de la mort la mort devait la prendre la représente comme l'ultime épreuve de la vie très difficile de l'héroïne, ouvrière qui supporte sa difficile condition sociale de blanchisseuse en buvant. L'agonie occupe tout le premier paragraphe et la fin survient à travers le champ lexical de la mort : mort morte en finir creva y passe enfin, ça y est Une description naturaliste de sa dégradation : -Le verbe dégringolait est à prendre au sens, elle déchoit socialement. [...]
[...] Zola y raconte l'histoire d'une famille à travers cinq générations sous le Second Empire. Nous étudions ici l'excipit du septième volume l'Assommoir, premier grand succès populaire de Zola en 1877. Comment cet extrait traduit-il la déchéance de Gervaise, la protagoniste. Nous verrons tout d'abord la mort du personnage principal puis l'incidence de son milieu social. I La mort du personnage principal : Une mort lente : -La première phrase Gervaise dura ainsi pendant des mois est un sommaire, le temps de la fiction ne correspond pas à celui très écourté de la narration. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture