L'Assommoir est un roman écrit en 1877 par Emile Zola, dans lequel le romancier dresse un tableau de la société ouvrière du Second Empire, dans le quartier de la Goutte-d'Or. Il peint le portrait de la classe ouvrière, il rend compte de la réalité, sans rien cacher. Le romancier donne dans cette « œuvre ouvrière » sa vision du monde et des hommes. Dans l'extrait que nous allons étudier, Coupeau, le mari de Gervaise, sombre dans l'alcool. A travers ce personnage, Zola nous met en garde face aux dangers de l'alcoolisme en esquissant une description en mouvement de Coupeau. On pourra sa demander comment, dans cet extrait, le romancier dénonce les ravages de l'alcool.
[...] Il peint le portrait de la classe ouvrière, il rend compte de la réalité, sans rien cacher. Le romancier donne dans cette œuvre ouvrière sa vision du monde et des hommes. Dans l'extrait que nous allons étudier, Coupeau, le mari de Gervaise, sombre dans l'alcool. A travers ce personnage, Zola nous met en garde face aux dangers de l'alcoolisme en esquissant une description en mouvement de Coupeau. On pourra sa demander comment, dans cet extrait, le romancier dénonce les ravages de l'alcool. [...]
[...] Enfin, Zola nous décrit le cercle vicieux de la dépendance alcoolique. On peut repérer dans l'extrait plusieurs formes négatives qui expriment la perte d'une faculté, comme il n'avait plus eu de gout il ne riait plus il n'était donc plus un homme et Coupeau pense retrouver ses capacités en buvant, or l'alcool ne lui donne que l'illusion de les retrouver, et très vite il les perd et se met à boire pour avoir le sentiment d'être maître de lui-même. A plusieurs reprises, dans le texte, le romancier nous montre que Coupeau a toujours froid, claquant des os il avait un frisson, comme une eau glacée qui lui aurait coulé des épaules au derrière or l'alcool est connu pour ses propriétés calorifiques. [...]
[...] Ici, par la focalisation interne, le romancier nous montre les angoisses, la peur de Gervaise face au comportement de son époux, elle répète l'adjectif malheur plusieurs fois dans la même phrase. De plus, Gervaise exprime sa crainte dans cette phrase saisissante La blanchisseuse voyait arriver l'heure où son mari prendrait un fouet comme Bijard, pour mener la danse Ici, Gervaise exprime ses craintes face à la violence de son mari, elle a pu constater la mort de Mme Bijard, une voisine, tuée par son mari rentré ivre chez lui et elle redoute que son mari la batte un jour. [...]
[...] On peut relever dans l'extrait divers indices qui nous montrent que Coupeau ne sortira pas de cette dépendance. Pour se soigner, il faudrait que Coupeau suive un traitement, prenne des médicaments, un remède en quelque sorte. Or, dans cette phrase, son premier verre de consolation, un vrai remède dont le feu lui cautérisait les boyaux le remède de Coupeau est l'alcool. Le romancier utilise une antiphrase pour désigner son remède, ce qui nous montre qu'il ne parviendra jamais à se soigner. [...]
[...] L'alcool est dévastateur chez un individu, comme nous l'avons vu précédemment, il le rend dépendant au point de ne plus se nourrir, atteint sa morphologie ainsi que ses sens, mais l'alcool va bien au-delà de ses conséquences, il atteint l'homme au plus profond de lui-même, il atteint sa psychologie, et dégrade ainsi toutes ces relations, que ce soit avec Gervaise, ou bien avec lui-même. L'alcool touche sa relation conjugale, son ménage n'est pas épargné par le vitriol de l'Assommoir. Gervaise à un rôle prédominant dans cette description, elle encadre le début et la fin, en plus de décrire le physique de Coupeau. [...]
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