L'assommoir est un roman naturaliste écrit par Emile Zola et publié en 1877. Il fait partie de la série des Rougon-Macquart. Il raconte une partie de la vie de Gervaise . Dans cet extrait, Gervaise vient de perdre sa boutique de blanchissement à Virginie (ou Madame Poisson) et vit avec Coupeau, son mari, au sixième étage d'un immeuble situé rue de la Goutte d'Or à Paris. Coupeau sombre dans l'alcool et entraîne le couple dans sa chute. Dans cet extrait, Zola nous décrit l'alcoolisme de Coupeau en utilisant le registre pathétique. Cette description d'un ouvrier ravagé par l'alcool respecte-elle les règles du roman naturaliste ?
[...] À partir de la rupture créée par l'adverbe puis les conséquences de l'alcoolisme commencent à se faire ressentir les chatouilles avaient fini par se changer en crampes abominables Coupeau tremble le petit tremblement de ses deux mains ce qui est mis en avant par la métaphore filée : le verre, malgré son effort, dansait le chahut, sautait à droite, sautait à gauche, avec un petit tremblement pressé et régulier Tout lui devient difficile dès qu'il sautait du lit, il restait un gros quart d'heure plié en deux, toussant et claquant des os Ses sens se brouillent, il n'avait plus eu goût pour le pain il perd la vue yeux aveuglés d'étincelles son ouïe les oreilles bourdonnantes Il ne tient plus en équilibre la peur de s'étaler son sens du toucher lui fait aussi défaut, il avait un frisson, comme une eau glacée qui lui aurait coulé des épaules au derrière Zola met en avant la perte de chacun des sens pour accentuer la perte physique subite par Coupeau. La femme de Coupeau, la blanchisseuse voyait arriver l'heure où son homme prendrait un fouet comme Bijard, pour mener la danse Elle est effrayée par ce dernier, tout comme dans la famille Bijard où le mari a tué sa femme et bat sa fille. [...]
[...] L'assomoir L'assommoir est un roman naturaliste écrit par Emile Zola et publié en 1877. Il fait partie de la série des Rougon-Macquart. Il raconte une partie de la vie de Gervaise . Dans cet extrait, Gervaise vient de perdre sa boutique de blanchissement à Virginie (ou Madame Poisson) et vit avec Coupeau, son mari, au sixième étage d'un immeuble situé rue de la Goutte d'Or à Paris. Coupeau sombre dans l'alcool et entraîne le couple dans sa chute. Dans cet extrait, Zola nous décrit l'alcoolisme de Coupeau en utilisant le registre pathétique. [...]
[...] Il nous décrit minutieusement les ravages que l'alcool a fait sur un ouvrier, son inconscience à propos de ceci et a choisi un personnage fidèle au naturalisme. Cet extrait provoque de la réflexion chez le lecteur, il a pour but de le mettre en garde contre les méfaits de l'alcool qui y sont clairement décrits. Personnellement, je ressens un certain dégoût à la lecture de l'extrait me dissuadant de devenir alcoolique. [...]
[...] En effet, sa femme vient d'abandonner sa boutique et lui sort de l'hôpital, ils vivent sous les toits, dans le coin des pouilleux Ils se retrouvent sans travail et Coupeau devient alcoolique, tout comme Bijard. Cela est représentatif de l'influence du milieu sur l'individu. Zola emploie des mots comme sécot, pituite, chicotin faisant partie du langage populaire, familier gueulant qu'il lui en faudrait des douzaines son estomac de barrait L'emploi de ce vocabulaire et de ces tournures de phrases permet de donner au lecteur une image la plus fidèle possible à la réalité. Zola respecte les règles du roman naturaliste dans cet extrait de l'Assommoir. [...]
[...] L'individu alcoolique n'est pas conscient de sa dépendance En effet, les premiers signes de déchéance sont pris à la légère par Coupeau : il rigolait, il racontait qu'on lui faisait des minettes Il avait senti des chatouilles, des picotements qu'il explique en disant que sa bourgeoise devait mettre du poil à gratter entre les draps Selon lui, tout se résout grâce à l'alcool, comme son tremblement par exemple il lui en faudrait des douzaines et qu'ensuite il se chargeait de porter un tonneau sans remuer un doigt une hyperbole est censée mettre en avant son propos de Coupeau écrit au discours indirect libre, mais c'est bien évidemment faux, l'inconscience liée à l'ivresse le mène à tenir des discours pareils. Il ne vit plus sans l'alcool, ce qui est accentué par le rythme ternaire c'était sa ration, son manger, son boire C'est ce qui paraît, à ses yeux, lui permettre de survivre. Coupeau est donc bel et bien dépendant de l'alcool. [...]
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