As You Like It scène 3 acte V pages 361 à 373, William Shakespeare (1599), Rosalinde et Orlando, dénouement, comédie pastorale, condition féminine, Ganymède, commentaire de texte
C'est en 1599 que William Shakespeare écrit la comédie pastorale donnant une réflexion sur l'amour et la condition féminine "As You Like It". L'auteur met en scène le personnage de Rosalinde qui, banni du royaume avec sa cousine Célia, se retrouve au coeur de la forêt d'Ardennes sous le masque d'un homme et teste alors les sentiments d'Orlando. Durant la scène III de l'acte V, Rosalinde, toujours dans son déguisement d'homme, va à la rencontre d'un Orlando blessé qui lui explique que sa bien-aimée lui manque. Rosalinde (sous les traits de Ganymède) lui promet alors qu'il pourra se marier avec elle en même temps qu'Olivier se mariera avec Aliéna.
[...] On voit que les personnages sont véritablement épris de l'être aimé et n'hésite pas à le montrer de façon même hyperbolique mais pour Rosalinde il est encore question de mystère et de questionnement . [...]
[...] Cependant, on constate bien qu'Orlando n'est pas aussi jouer et patient qu'elle puisque dans cette scène, il finit par avoir le cœur blessé de ne pas épouser sa Rosalinde. Découragé, il finit même par abandonné le jeu que lui avait lancé Ganymède « Je ne peux plus vivre de pensées. » (l.53) , jeu pour lequel il avait pris plaisir à jouer jusqu'ici. L'amour de Silvius pour Phébé est passionnel comme en témoigne le tableau de l'amour dressé par celui-ci à la demande de Phébé « dis à ce jeune homme ce que c'est que d'aimer » (l.87). [...]
[...] » (l.115) , « je vous réjouirai, si jamais . » (l.119) qui montre bien ici l'épanouissement comme une éventualité, elle n'est pas certaine et dépend d'une condition que seul Rosalinde et nous savons : c'est le fameux tour de magie, l'aveu de sa véritable identité. Rosalinde : comédienne II ) Dans un second temps, nous pouvons constater que Rosalinde met un certaine distance avec l'amour par rapport aux autres personnages, notament à cause du travestissement, lui donnant ainsi un caractère mystérieux autant pour les personnages que pour le lecteur. [...]
[...] En effet, l'auteur nous donne que très peu d'informations sur ces ressentis. Néanmoins, le fait qu'elle s'nquiète de la santé d'Orlando et qu'elle s'évanouisse à la vue du mouchoir ensanglanté d'Orlando témoigne de son intérêt pour lui mais toujours en tant que Ganymède et non en tant que Rosalinde, puisqu'elle affirme avoir jouée la comédie “la comédie de l'évanouissement” (l.28) alors qu'il s'agissait vraiment d'un véritable malaise. Ce mystère contraste avec les autres variétés d'amour dans cette scène qui, à l'inverse de Rosalinde, sont très remarquables. [...]
[...] Elle fait perdurer le suspens et la question se pose alors au lecteur : « Rosalinde va-t-elle enfin se dévoiler et mettre ainsi fin à l'intrigue ? » En effet, en levant le masque, elle conclue la pièce : c'est donc bien elle qui détient les clés du dénouement. De plus, en plus d'être maître du dénouement, elle est maître des cœurs. Son choix sur la levée du masque aura un impact sur la vie sentimentale, l'avenir ou encore l'humeur des personnages d'Orlando, Phebe et Silvius. [...]
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