Le texte débute avec, "Bien après ... et les pays" qui nous conduit à la conception du Monde, un chaos. Par la suite, nous revenons au "pavillon en viande saignante", c'est-à-dire pavillon de vaisseau couleur sang. Après la brutalité causé par ce chaos initial, le climat extrême laisse place à la tranquillité d'un bateau ivre qui se laisse dériver sur une mer paisible et agréable comme la soie, ainsi que des températures glaciales (...)
[...] Cependant l'auteur s'oppose au fait d'en faire une vérité immuable. D'autres poésies suivront cette œuvre et au moment où la signification semble s'instaurer, Rimbaud opte pour garder son poème en suspens. [...]
[...] L'organisation retenu est récente, plus conciliante. Dans cette organisation, le paragraphe succède à la strophe, le quatrain au tercet et les phrases prennent la place des vers. Rimbaud applique plusieurs formalités de versification comme la mise en place de majuscules à chaque début de paragraphe. Ces formalités font résonance à l'ancienne organisation de versification. Le refrain est aussi repris, c'est celui utilisé au sein des premières poésies chantées. L'auteur adopte la musicalité selon Verlaine, la répétition de sonorités qui apporte à cette musique un attribut incantatoire. [...]
[...] A cette multitude d'images additionne un tourbillon sonore, une mélodie de douceurs avec l'affrontement des glaçons aux astres comme les notes d'un air. La question qui se pose est la suivante : Suite à ce chaos, une nouvelle harmonie a t-elle commencé ou le ce chaos se poursuit-il ? Les nombreuses parenthèses, les incises, les exclamations ainsi que des phrases nominales suscite chez le lecteur une plus intense sensation d'étourdissement, de malaise. III-Une ivresse de sens: Le lecteur est prisonnier d'une sensation de vertige qui prend sa source dans l'absence de repères réels puisque les images ne nous ramène à aucune réalité possible. [...]
[...] En effet, du chaos doit naître la poésie moderne qui tire son énergie des éléments essentiel de la terre (air, terre, eau, feu, glace) car une fois réuni il forme un nouveau monde. Ce phénomène se matérialise à la fin du texte avec une voix féminine qui émane du fond des volcans et des grottes arctiques Conclusion: Le poème Barbare est une œuvre considéré comme en suspens car il se conclut par des points de suspension. Rimbaud pratique ici une poésie d'opposition, de mouvement qui peut être violente. [...]
[...] Rimbaud nous montre la lutte barbare et perpétuelle qui oppose les contraires. Mais également l'étroite communion des éléments, de toutes choses vivantes. Rimbaud nous offre une poésie de l'anarchie, de la confusion dans laquelle s'oppose les éléments dans un monde dévasté. Cependant, c'est de ce monde bouleversé que doit apparaître une poésie authentique, barbare car elle prend sa source directement de la force créatrice de la confusion, de l'agitation I-Un nouvel univers jaillit du chaos: Le texte débute avec, "Bien après . [...]
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