Arria Marcella Souvenir de Pompéi, Théophile Gautier, nouvelle fantastique, dénialisme, figures de style, champ lexical
Arria Marcella. Souvenir de Pompéi est une nouvelle fantastique rédigée par Théophile Gautier, publiée en 1852, abordant une certaine ambivalence, deux composante très distinctes voire opposées la vie (le dynamisme) et la mort (l'immobilité), celle-ci illustre l'évasion, l'oubli de soi, la confusion entre le moi et le monde extérieur, ainsi que les sentiments distinctifs, typiques ressentis lors de cette promenade pour l'un des membres de ce groupe d'amis.
[...] Ce dernier lui a offert tout espoir de délivrance et pour qu'elle soit vue et contemplée de tous. Cela s'est ancré grâce au lexique mélioratif (« admirable », « charmant », « noble », « beauté »), sa persistance réside dans le fait qu'elle a parcouru des siècles pour marquer une pause dans la vie du personnage et pour arriver finalement à le décontracter, par rapport aux (« empires disparus » qui « n'ont pas laissé de trace ») après leur disparition et ne pouvant plus se dérober à cette inéluctable condition qui mène évidemment à une éclipse apparente. [...]
[...] Un détachement progressif : Une perception fine : Octavien a cherché un complet détachement de son monde, ses récepteurs sensoriels (?il-oreille) ont pris une allure progressive (« paraissait ne pas entendre les exclamations de ses camarades »), (« absorbé qu'il était dans une contemplation profonde »). Le passage du pronom personnel du pluriel (« ils s'étaient »), à la 3e personne du singulier (« il ») traduit un glissement progressif : d'un Octavien intégré à son groupe d'amis, on passe à un Octavien isolé, entièrement absorbé par sa contemplation. [...]
[...] Conclusion : L'analyse fine permet de constater que l'auteur s'est intéressé davantage aux sentiments d'Octavien, Théophile Gautier, a mis en évidence un tas d'émotions ressenties lors de cette visite, qui peuvent être considérées en tant que moyen de refuge et d'évasion. Plusieurs facultés fondamentales ont été mises en ?uvre, par le personnage principal : Octavien, l'observation et la contemplation d'une ?uvre d'art sont érigées en valeur suprême, ces dernières sont réservées uniquement à certaines personnes qui cherchent à s'abstraire complètement au milieu du bruit et de l'agitation ; rien ne les distrait de leur observation, leur sensibilité semblant plus aiguisées, une grande différence s'accentue davantage entre lui et ses amis qui sautent ou dépassent toutes ces phases. [...]
[...] C'est l'accord de ses contours qui galvanise Octavien à parcourir plus volontiers son corps. Le spectacle offert par cette époque si lointaine n'est pas facile à saisir et à comprendre du premier coup l'emploi de l'hyperbole (« l'?il exercé d'un artiste y eût aisément reconnu la coupe »), a confirmé que son observation s'est exceptionnellement accentuée. Son ?il a créé peut-être incessamment de nouvelles métaphores, cette visite établira pour lui un moyen de connaissance, couvrant tout le clavier d'une réalité sensible. [...]
[...] De la réalité au fantastique : Le passage du réel au fantastique a entraîné chez le personnage principal, un éloignement progressif de la foule, tout en restant stagnant devant un univers qui s'est apparenté au monde surnaturel. Il est vrai que le lieu (le musée des Studj) dans lequel évoluait les personnages était un lieu réel, mais les objets découverts ont renvoyé surtout à l'imagianire, à l'irréel. Ces derniers ont suscité en lui une vive surprise. Le fantastique apparait sous différentes formes, l'irruption d'un corps qui a été délaissé et qui vient de réapparaître grâce à l'égard d'Octavien. Cette réapparition, constitue une source d'angoisse, en même temps une surprise et une inspiration pour lui. [...]
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