Commentaire composé sur le poème de Paul Verlaine intitulé Ariettes oubliées.
[...] ses relations tumultueuses avec Rimbaud). Ils sont à une voix et à mi-voix. Ce sont des poèmes aux sonorités légères. Texte étudié : C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises, C'est, vers les ramures grises, Le chœur des petites voix. O le frêle et frais murmure ! Cela gazouille et susurre, Cela ressemble au cri doux Que l'herbe agitée expire . Tu dirais, sous l'eau qui vire, Le roulis sourd des cailloux. [...]
[...] Il y a également l'utilisation des sons r et fr pour exprimer le frisson léger. A côté de cette impression d'intimité on note une harmonie en demi teinte, impressionniste (grise), un apaisement produit par les sensations En partenariat avec www.bacfrancais.com auditives (sonorités du poème et sens des mots : petite voix, murmure, gazouille, susurre, expire, roulis sourd, antienne, tout bas) et tactiles (vers frais au vers tiède soir au vers 18). B. De la tristesse aussi Des termes comme "grise", le cri peut-être, l'âme qui se lamente (sons graves en decrescendo), l'interrogation anxieuse peut-être du vers 15 reprise par "dis" au vers 16 montrent la tristesse de ce poème. [...]
[...] Cependant interpénétration de la nature et du monde humain On note, en plus du champ lexical se rapportant à la nature, un vocabulaire "humain" avec : "extase langoureuse", "fatigue amoureuse", "frissons", "étreinte", "voix", "murmure", "agitée", "âme qui se lamente", "dormante" ou "humble antienne" (une antienne étant un refrain chanté par un chœur pour accompagner un psaume). Ces mots évoquent tantôt la volupté amoureuse, tantôt un sentiment religieux (cf. Verlaine lui-même). Le paysage est personnifié aux vers et 14. Le vers 6 est ambigu : la métaphore des chants d'oiseaux, ou alors des confidences humaines chuchotées. [...]
[...] De Verlaine se parlant à lui-même, réunissant les contradictions de son âme déchirée ? En partenariat avec www.bacfrancais.com Conclusion : En fait peu importe de quoi ou de qui il s'agit. C'est avant tout une mélodie délicieuse et douloureuse à la fois, avec toute la fragilité du cœur et de l'âme de Verlaine, trop sensible pour n'être pas toujours en joie et tristesse, trop profond pour ne pas sentir combien la joie-tristesse est fragile, trop perdu pour ne pas chercher toujours le réconfort de l'amour, de la beauté et même de Dieu. [...]
[...] Faute de référants, ils renvoient seulement à quelqu'un ou quelque chose qui n'est connu que du poète, mais il garde son secret. Dans le parallélisme des vers 1 et 2 "l'extase amoureuse" égale-t-elle donc "la fatigue amoureuse" ou s'agit-il de deux choses totalement différentes ? C'est impossible à savoir. On remarque aussi l'imprécision de "cela ressemble" ajoutée à celle de "tu dirais" ainsi que les interrogations des vers 15 et 18. B. S'agit-il d'amour ? Le vocabulaire évoque parfois la volupté amoureuse (cf. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture