argumentation, siècle, Lumières, micromégas, Voltaire
Présentation de l'auteur : Voltaire (1694-1778) est l'un des plus grands philosophes des Lumières. Il reste influencé par les années qu'il vécut sous le règne de Louis XIV. C'est une figure majeure de son époque qui en contact avec tous les grands penseurs du Monde. Il suit une instruction dans un collège jésuite et est issue d'un milieu bourgeois aisé. Voltaire est en réalité l'anagramme de son vrai nom, Arouet (le jeune) qui en latin s'abrège AROVET LI (VOLTAIRE). C'est d'abord un dramaturge de tragédie (Œdipe, Zaïre) qui lui vaut la reconnaissance de ses pairs. Il écrit des textes satiriques qui le rendent populaire, mais il a des ennuis avec une grande famille qui lui vaut un séjour à la Bastille et un exil en Angleterre durant lequel il écrit Les lettres Philosophiques. De nos jours il est surtout connu pour ses contes philosophiques (Candide (1759), Zadig(1747), Micromégas (1739-52), L'ingénu (1767))
Présentation de l'œuvre : Micromégas est un conte philosophique (genre propre à Voltaire). En compagnie de sa maîtresse, Emilie du Châtelet première femme scientifique, dans le château de Cirey il écrit une œuvre de vulgarisation scientifique sur les théories de Newton qui précède l'écriture de Micromégas. (Elément de la philosophie de Newton) . Il correspond aussi avec Frédérique II de Prusse à qui était dédié la première version de Micromégas (1739) avant qu'elle soit remaniée. Le conte décrit la visite de la Terre par un être venu d'une planète de l'étoile Sirius, nommé Micromégas, et de son compagnon, le secrétaire de l'Académie de Saturne. Il souligne la notion philosophique de relativité et contient une critique de la religion.
Présentation de l'extrait : L'extrait présenté est tiré du chapitre sept, il s'agit de la rencontre entre le géant et des philosophes parti explorer les pôles. La discussion oscille entre éloge et blâme de l'humanité, dénonçant surtout la guerre.
[...] Micromégas semble avoir des sentiments plus humains que l'humanité elle-même, il réagit avec violence en apprenant les dégâts de la guerre alors que les philosophes, eux ont plutôt une vision fataliste, pour eux la guerre semble être le déroulement normal des choses « Ne vous en donnez pas la peine, ils travaillent assez à leur ruines » Notons qu'on peut trouver une pointe de comédie dans ce texte, comique de caractère (Micromégas) Le regard des philosophes terriens La réalité derrière l'apologue : en 1737, un groupe de scientifiques part mesurer et vérifier les théories de Newton aux pôles. Ils affrontent une tempête qui serait due selon Voltaire à Micromégas. [...]
[...] La nature est naturellement mauvaise, les sens primitifs sont mauvais » (cf. « il faut cultiver notre jardin » L'homme doit intervenir dans la Nature pour qu'elle soit productrice) Les lois, la culture, la société entravent les instincts primitifs de l'homme afin de le rendre bon (idée de Voltaire à laquelle s'oppose Rousseau) Ceux qui ne se battent pas, le reste de l'humanité Constat identique, destruction, mort, « Ils travaillent assez à leur ruine » « Quand même ils n'auraient pas tiré l'épée, la faim, la fatigue ou l'intempérance les emportent presque tous». [...]
[...] Il écrit des textes satiriques qui le rendent populaire, mais il a des ennuis avec une grande famille qui lui vaut un séjour à la Bastille et un exil en Angleterre durant lequel il écrit Les lettres Philosophiques. De nos jours il est surtout connu pour ses contes philosophiques (Candide (1759), Zadig(1747), Micromégas (1739-52), L'ingénu (1767)) Présentation de l'œuvre : Micromégas est un conte philosophique (genre propre à Voltaire). En compagnie de sa maîtresse, Emilie du Châtelet première femme scientifique, dans le château de Cirey il écrit une œuvre de vulgarisation scientifique sur les théories de Newton qui précède l'écriture de Micromégas. (Elément de la philosophie de Newton) . [...]
[...] Le conte décrit la visite de la Terre par un être venu d'une planète de l'étoile Sirius, nommé Micromégas, et de son compagnon, le secrétaire de l'Académie de Saturne. Il souligne la notion philosophique de relativité et contient une critique de la religion. Présentation de l'extrait : L'extrait présenté est tiré du chapitre sept, il s'agit de la rencontre entre le géant et des philosophes parti explorer les pôles. La discussion oscille entre éloge et blâme de l'humanité, dénonçant surtout la guerre. [...]
[...] Voltaire montre une unité des philosophes, et sont tous d'accord « A ce discours, tous les philosophes secouèrent la tête » et semble se mettre en scène lui-même « et l'un d'eux plus franc que les autres » Les philosophes sont présentés comme une exception »si l'on excepte un petit nombre fort peu considérés » vision pessimiste, les philosophes sont peu et surtout presque inutiles, voilà pourquoi Micromégas se trompe, il pense que toute l'humanité est à leur image, alors qu'en réalité ils sont très peu. Une majorité de fou malheureux Ligne 8 « Tout le reste est un ensemble est un ensemble de fous, de méchants et de malheureux. » « Tout le reste » sorte de réification, tout=chose, les autres ne mérite pas le titre d'homme, ils n'en sont pas dignes. [...]
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