"Aux Arbres" de Victor Hugo

Résumé du document

Il s'agit d'une analyse littéraire du poème "Aux Arbres" de Victor Hugo.

Tous les éléments nécessaires à sa présentation à l'oral du bac de français y figurent : l'introduction, l'analyse, la, conclusion, ainsi que les explications et procédés utilisés par l'auteur.

Extraits

[...] Victor Hugo est un homme qui a souffert de ses détracteurs et qui a toujours recherché refuge dans la nature, il lui rend un hommage. Il rejette les hommes pour elle. Lien intertextuel : Le Lac de Lamartine. [...]

[...] Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance, Et je suis plein d'oubli comme vous de silence La haine sur mon nom répand en vain son fiel ; Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel - 25 J'ai chassé loin de moi toute pensée amère, Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours, Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds, Ravins où l'on entend filtrer les sources vives Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois, Dans votre solitude où je rentre en moi-même, Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime 35 Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît, Arbres religieux, chênes, mousses, forêt, Forêt c'est dans votre ombre et dans votre mystère, C'est sous votre branchage auguste et solitaire, Que je veux abriter mon sépulcre ignoré Et que je veux dormir quand je m'endormirai. Juin 1843. Étapes de l'introduction Auteur Victor Hugo, grand poète romantique français du XIXe siècle. Oeuvre Les Contemplations sont une des plus grandes œuvres poétiques de V.Hugo, comprenant 2 tomes de 3 livres chacun abordant tous divers thèmes : religion, nature, amour, souvenirs. [...]

[...] Le poète a définitivement renoncé à ses semblables Eloge et remerciements Longue apostrophe de trois vers, accumulation/gradation ascendante avec champ lex nature, substantifs au pluriel (17-19) Adjectifs « sombres et doux » pour le désert Comparaison poète/éléments cités dans l'accumulation Allitération en v pour le vent et assonance en ère (18-20) Comparaisons poète/nature (21-22) « je vous atteste », «ô » 4 Déclaration d'amour à la nature Proximité intime avec la nature La nature l'aime aussi Chute du poème avec thème de la mort, vœu de solitude Emphase de « je vous aime » Apostrophe/ personnification filée de la nature (27-30) Chp lex de la position, accumulation de lieux (31-33) Chp lex de la nature, de la forêt Verbes « écouter » « aimer » Chp lexical du mystère et de la religion, allitération en r « mon sépulcre ignoré » sépulcre= cercueil/tombeau, ignoré= participe passé en référence à la solitude Euphémisme avec polyptote du verbe dormir = mort Anaphore de « je veux » (39-40) CONCLUSION : Hugo entretient une relation intime avec la nature, il la personnifie et est en parfaite interaction avec elle (typique des poètes romantique), il est en harmonie avec elle. Chaque élément de la nature est bénéfique à Hugo, il y retrouve dieu et en fait son véritable refuge. [...]

[...] En latin contemplatio veut dire l'observation du ciel à la recherche de dieu Caractérisation du texte Un des derniers poèmes avant la mort de Léopoldine, fille du poète Poème important car figuration du mot Contemplation, le titre de l'œuvre résonne Dans ce poème, victor hugo va chercher Dieu dans la nature. C'est une sorte de dédicace « aux arbres », un hommage. Dans ce poème il va célébrer la nature, et Dieu qui y réside partout. C'est une forme de panthéisme. [...]

[...] La contemplation m'emplit le coeur d'amour. Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure Avec ces mots que dit l'esprit à la nature, Questionner tout bas vos rameaux palpitants, Et du même regard poursuivre en même temps, Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde, L'étude d'un atome et l'étude du monde Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu, Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches, Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches, Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux Vous savez que je suis calme et pur comme vous. [...]