"Les deux coqs" est une oeuvre de La Fontaine. Il appartient au recueil des
[...] La Fontaine jongle entre le monde humain (ver et le monde réel avec le coq (ver 6). Au ver huit et neuf, le lexique animal et humain est combiné faisant ainsi disparaitre l'effet basse cour. Dans ce texte, nous avons une personnification des sentiments faite par La Fontaine. Ici, il apparait comme un psychologue défendant sa thèse. Une idée didactique est donc représentée grâce à la mise en scène de la crise liée à la rivalité, ainsi que l'orgueil du vaincu et la modestie du vainqueur. [...]
[...] Il appartient au recueil des Fables, rédigé dans les années 1668. Cette fable divertissante raconte grâce à la structure propre au récit, un combat entre deux coqs afin de conquérir le cœur d'une poule. Le destin s'y mêle ainsi que l'orgueil. La divinité aura également son rôle. Cette fable a une pensée didactique directe car elle raconte après ce combat, comment réagissent les hommes, imagés par des coqs dans ce texte. Nous étudierons comment La Fontaine réussit à raconter un drame mais de manière distrayante. [...]
[...] Le registre comique l'emporte grâce à la référence à la mythologie et à la parodie des combats chevaleresques du monde des hommes ainsi que de la basse cour. A travers cette fable, la morale est un prétexte au plaisir de raconter une banalité. Elle profite en même temps pour la mise en garde de la vanité et de la chance. Celle-ci peut se retourner, disparaitre à tout moment. Cette mise en scène est un chef d'œuvre ainsi que le drame inscrit tout en finesse. De ce fait, un sens humoristique, divertissement est réellement présent dans l'œuvre. [...]
[...] La Fontaine fait une allusion aux blessures des D.ieux lorsque les hommes se battent entre eux Où du sang des Dieux (ver Dans la fable, nous retrouvons une grande interférence entre l'homme et les animaux. Celle-ci est présente dans la manière de mener le récit car on passe constamment du lexique animal au lexique humain comme par exemple au ver 7 voisinage et au ver 9 plumage La métaphore de l'homme est présente dans le titre ainsi que dans le premier ver. [...]
[...] Par ailleurs, Jean de La Fontaine qui était un fabuliste, respecte la règle de versification. Il écrit en alexandrin, c'est-à-dire douze syllabes par ver. Il utilise également un vocabulaire noble avec des termes spécifiques à la tragédie comme vainqueur pour héros, ou bien rival, objet pour l'amour. Egalement pour la violence, l'auteur utilise le même vocabulaire noble propre à la tragédie : Cet objet rallumait sa haine et son courage (ver 15) S'armait d'une jalouse rage (ver 18) et Tout cet orgueil périt sous l'ongle du vautour (ver 23) Toujours pour intensifier cette atmosphère tragique, le Divin est mêlé au texte. [...]
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