Ce poème avait été d'abord publié en 1908 sous le titre "Le Pyrée" (qui désignait le bûcher chez les Grecs ou faisait référence à l'empyrée étant la partie la plus haute du ciel où vivent les dieux). Puis publié en 1913 pour son recueil intitulé Alcools sous le titre "Le Brasier". Son auteur s'était inspiré de Rimbaud et Mallarmé pour écrire ce poème. Il évoque l'activité poétique ainsi que le voyage initiatique pour devenir poète. En effet, le titre désigne le feu à la fois purificateur, désignant la destruction du passé dans ce poème, et créatrice, désignant la naissance du poète étant un être supérieur. De plus le poème se situe au centre du recueil à égale distance des poèmes "Zone" symbolisant la descente aux enfers, et "vendémiaire" qui est un chant triomphal. Et donc nous pouvons en déduire que "Le brasier" devient l'intermédiaire entre l'enfer et la victoire faisant référence à la vie ou plutôt la renaissance. Cela peut être aussi interprété comme l'intermédiaire entre le passé infernal et le renouveau du futur et donc ce poème symbolise le présent.
"Le Brasier" est composé de trois parties de longueurs et de formes différentes et il n'est également pas ponctué. La première partie est composée de cinq quintiles d'octosyllabes à rimes embrassées. Ensuite le reste du poème ne respecte pas vraiment une régularité ni au niveau de la forme ni au niveau des règles. (...)
[...] En effet leurs cœurs pourrissent à cause des têtes coupées qui sont, comme on le disait précédemment, les femmes aimées. Grâce à toutes les images violentes que le poète nous décrit, il nous montre qu'il marque définitivement une rupture avec son passé. Enfin dans la dernière strophe de cette première partie, le poète s'adresse à lui-même. Il se dit qu'en conséquence de son sacrifice dans le feu il sera capable de rendre «les pierres agiles» sous l'influence magique (premier sens de «charmants») des qui sont des sons musicaux de la lyre comme l'avait fait Amphion et qui rappelle également les couleurs des flammes. [...]
[...] Et enfin le poète termine en souhaitant rester dans le monde des humains avec ses énigmes sphingeries») et ses malheurs Conclusion Le feu est le thème central de ce poème. Ce feu est à la fois purificateur et créateur car le poète doit renier et purifier son passé pour renaitre comme poète. Ensuite il y a également l'image du feu solaire qui symbolise la flamme poétique et représente aussi la lumière. Pour cela le poète se caractérise comme un astre flamboyant, une étoile, un soleil . Mais finalement, le poète préfère vivre parmi les mortels. [...]
[...] En effet, il faut détruire son passé et ne s'intéresser qu'à l'instant présent. Il y a donc, ici, un lien avec la philosophie d'épicurisme qui est de profiter de l'instant présent (=carpe diem). Ensuite dans la troisième strophe, le poète introduit un nouveau point qui est le regret. En effet malgré sa volonté de renier son passé pour accéder à un niveau supérieur, son cœur garde toujours la nostalgie du passé (de «ces têtes que j'avais») qui sont les diverses femmes qu'il a conquit («têtes de femmes» dans la quatrième strophe), de sa foi chrétienne et des déceptions amoureuses qu'il a vécu l'amour est devenu mauvais Mais ensuite le regret s'arrête au vers 14 et 15 lorsque le brasier et le soleil (=brasier cosmique en lien à la strophe précédente) bruleront ces regrets pour continuer la purification du futur poète. [...]
[...] De plus le poème se situe au centre du recueil à égale distance des poèmes zone symbolisant la descente aux enfers, et vendémiaire qui est un chant triomphal. Et donc nous pouvons en déduire que Le brasier devient l'intermédiaire entre l'enfer et la victoire faisant référence à la vie ou plutôt la renaissance. Cela peut être aussi interprété comme l'intermédiaire entre le passé infernal et le renouveau du futur et donc ce poème symbolise le présent. Le Brasier est composé de trois parties de longueurs et de formes différentes et il n'est également pas ponctué. [...]
[...] La première partie est composée de cinq quintiles d'octosyllabes à rimes embrassées. Ensuite le reste du poème ne respecte pas vraiment une régularité ni au niveau de la forme ni au niveau des règles Première partie Tout d'abord dans la première strophe, le poète (narrateur) indique qu'il porte en lui-même le feu où il jette son passé. C'est un noble feu dont la noblesse est due à sa fonction purificatrice. Le feu fait également l'objet d'une adoration divine que j'adore car c'est comme un dieu permettant au poète de devenir supérieur par la purification. [...]
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