Nous allons étudier « le pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire, tiré du recueil Alcools en date de 1913. Ce poème est inspiré par Marie Laurencin. Apollinaire a eu avec cette femme, une liaison. Lassée par son caractère difficile, elle quitte le poète qui écrit « le pont mirabeau » après la rupture.
L'image de ce pont est associée aux souvenirs des amours du poète . Nous étudierons la valeur symbolique avec en première partie l'aspect élégiaque du poème puis en second lieu son aspect musical (...)
[...] Nous avons une continuité ininterrompue ééternels Vers coule la seine s'organise autour des verbes, tous au présent, sauf venait ; Ce temps, le présent marque la continuité éternelle, passe s'en va passent et s'en vont la symbolique de l'eau, signe de l'irrééversibilté du temps qui passe se retrouve chez Heraclite, à travers sa citation, on ne descend jamais deux fois dans le même fleuve On la retrouve également chez les romantiques comme Chateaubriand Les amours mortes : Le vers 13 est évocateur l'amour s'en va comme cette eau courante Comme est ici un adverbe d'exclamation. Les vers 21 et 22 associent également l'amour et la seine. L'amour passé n'est pas nostalgique faut-il qu'il m'en souvienne la joie venait toujours après la peine Cette interrogation indique la continuité du souvenir qui évoque une histoire d'amour terminée sans que l'on ne puisse revenir en arrière, Ni temps passé. [...]
[...] Alcools Guillaume Apollinaire L''irréversibilité du temps qui passe, une thématique universelle Le spleen de Guillaume Apollinaire Introduction : Nous allons étudier le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire, tiré du recueil Alcools en date de 1913. Ce poème est inspiré par Marie Laurencin. Apollinaire a eu avec cette femme, une liaison. Lassée par son caractère difficile, elle quitte le poète qui écrit le pont mirabeau après la rupture. L'image de ce pont est associée aux souvenirs des amours du poète . Nous étudierons la valeur symbolique avec en première partie l'aspect élégiaque du poème puis en second lieu son aspect musical. I. [...]
[...] Il en va de même pour la 7ème strophe avec les sons a Par opposition, dans la 3ème Strophe, l'aternance des sonorités domine, a et on L'écoulement de l''eau, dans la cinquième strophe est transcrite à six reprises par la répétition de la consonne L Notons enfin, l'admirable astuce de l'inversion des sonorités avant les rimes des vers 15-16. Comme la vie est lente et comme l'Espérance est violente . Cette disposition est mise en valeur par la diérèse (dissociation des deux éléments de la diphtongue io en i-o obligatoire pour obtenir un décasyllabe CONCLUSION : Nous avons donc une poésie élégiaque qui se situe dans la tradition élégiaque romantique. [...]
[...] La poésie peut également traduire la permanence de l'être, l'image symbolique du pont à celle du pont de nos bras donne l'éternité à l'amour passé. II. L'aspect musical du poème : 1. Le refrain et les répétitions : Le poème s'apparente à une litanie qui nous offre un caractère incantatoire obtenu par les répétitions. Le refrain est ici répété 4 fois insistant ainsi sur l'idée de permanence et la succession des jours les jours s'en vont Cela apparente cette poésie à une ballade, genre musical. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture