André Malraux et ses célèbres Antimémoires fut un écrivain, un artiste et un homme politique français du XXe siècle. L'extrait suivant nous dévoile le visage d'un homme qui se qualifie lui-même de « dandy un peu farfelu » dans ses premières œuvres. L'auteur nous fait part de sa vision du monde particulière en se livrant à une méditation sur la vie et la mort, sur l'homme en général, et sur son destin. Des Antimémoires qui plus qu'une méditation, permettent à André Malraux de se distinguer des autres autobiographes.
Dès la lecture du titre de son œuvre, c'est la « question du souvenir » qui est mise en évidence au sein de ce passage, question à laquelle il ne répondra que partiellement mais avec singularité.
[...] L'auteur nous fait part de sa vision du monde particulière en se livrant à une méditation sur la vie et la mort, sur l'homme en général, et sur son destin. Des Antimémoires qui plus qu'une méditation, permettent à André Malraux de se distinguer des autres autobiographes. Dès la lecture du titre de son œuvre, c'est la question du souvenir qui est mise en évidence au sein de ce passage, question à laquelle il ne répondra que partiellement, mais avec singularité. Réfléchir sur la vie sur la vie de la mort sans doute n'est-ce gère qu'approfondir son interrogation. sont les tout premiers mots de cet extrait. [...]
[...] Cette phrase semble être tournée vers son je peut être ne s'intéresse-t-il pas à la découverte de son moi intérieur Le principe du Connais-toi toi-même de Socrate ne s'appliquerait donc pas à cet écrivain? Un moi qui pourtant chez nombreux de ses prédécesseurs tels que Rousseau ou encore Montaigne fut source de nombreuses interrogations et introspections. Ce je ne m'intéresse guère peut être perçu comme l'évocation d'un mal-être face à son enfance. L'auteur prend ici ses distances avec le récit autobiographique courant et refuse de se raconter. [...]
[...] En effet le mot Antimémoires qui n'est qu'autre que le titre de son livre est une invention de l'auteur. Ce néologisme suscite à lui seul de nombreuses questions. Il parvient à susciter la curiosité du lecteur dès la lecture de ce titre Antimémoires. Pourquoi choisir de nommer ses écrits ainsi ? Il semble pourtant que ceux-ci puissent être qualifiés de mémoires puisque les mémoires permettent à celui qui a été acteur ou témoin privilégié de l'histoire de faire la chronique d'une époque, tout en y inscrivant son propre destin. [...]
[...] Sa réflexion s'inscrit dans la généralité, elle est universelle. Le mot vie revient de nombreuses fois dont deux fois dans la première ligne au sein d'une même phrase. Le mot mort lui aussi apparaît plusieurs fois notamment aux côtés de vie dans la toute première phrase. Cet emploi répétitif et cette juxtaposition de deux termes antithétiques mettent en avant les questions et les inquiétudes d' André Malraux face à son destin et sa condition d'homme. L'omniprésence de la mort au sein de cet extrait fait écho à la même présence constante de celle-ci tout au long de l'existence de l'Homme. [...]
[...] Alors qu'elle en est la raison ? André Malraux tente d'y répondre même si ce n'est que partiellement. Il parle de son vécu et de son expérience Parce qu'ayant vécu ligne 19, il doit, il se doit donc de transmettre son expérience, son vécu en tant qu'humain et témoin. Il a en effet voyagé dans divers pays et connu diverses cultures ayant connu à vingt ans une Asie dont l'agonie mettait encore en lumière ce que signifiait l'Occident C'est donc un savoir qu'il transmet à travers l'écriture de ses Antimémoires. [...]
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