Au cours du XXe siècle, de nombreux auteurs ont effectué des réécritures. Jean Anouilh en fait partie car il rédigea la pièce de théâtre à caractère tragique « Antigone », en 1944, et qui est l'adaptation d'un mythe antique.
Dans la scène étudiée, il est question d'une dispute entre le personnage éponyme et son oncle Créon, au sujet de la manière qu'a ce dernier de diriger Thèbes, à la suite de la mort de Polynice, le frère d'Antigone. Ainsi, quelles idées opposent Créon et la jeune fille ?
[...] Est-ce que tu comprends cela ? Antigone conclut finalement en soulignant la difficulté de dire non quelquefois, et quoi est controversée par Créon : c'est facile de dire non ! Pas toujours L'échange brutal et tragique s'achève sans une seule concession de la part d'Antigone ou de Créon, car les deux sont têtus, différents, ayant des idées complètement opposées, ce qui creuse un fossé, une totale incompréhension entre eux deux. Ainsi, Antigone et Créon partagent des idées contraires, alors que le destin de la jeune fille est en train de se jouer, mais celle-ci préfère de toute manière la liberté à la vie et fait preuve de défiance envers son oncle, qui est désemparé face aux décisions qu'il se doit de prendre, du fait de son rôle de roi. [...]
[...] De plus, malgré sa situation critique, il est non seulement question du royaume de Créon, mais aussi de la propre vie d'Antigone : vous allez me faire tuer sans le vouloir. Celle-ci parvient parfaitement à garder son calme. En effet, elle utilise des phrases courtes, parfois nominales : Je ne veux pas comprendre. C'est bon pour vous. ce qui montre qu'elle ne veut pas se plier aux ordres de Créon, son refus d'être dominée et sa critique envers les agissements de son oncle. [...]
[...] Pour tenter de raisonner Antigone et de la convaincre de sa bonne foi, Créon expose une longue tirade dans laquelle il parle du rôle qu'il détient. Tout d'abord, Créon tente d'apitoyer Antigone par une réplique dont la force est accentuée par les allitérations en p et en r : le cadavre de ton frère qui pourrit sous mes fenêtres, c'est assez cher payé pour que l'ordre règne dans Thèbes. Puis, s'emportant à cause de la réponse, une fois de plus, négative de sa nièce : Non, vous avez dit ‘oui' où se trouve une antithèse entre le non d'Antigone et le oui de Créon, ce dernier en vient à jurer Mais, bon Dieu ! [...]
[...] Commentaire d'Antigone de Jean Anouilh Au cours du XXe siècle, de nombreux auteurs ont effectué des réécritures. Jean Anouilh fit partie de ceux-ci, car il rédigea la pièce de théâtre à caractère tragique Antigone en 1944, et qui est l'adaptation d'un mythe antique. Dans la scène étudiée, il est question d'une dispute entre le personnage éponyme et son oncle Créon, au sujet de la manière qu'à ce dernier de diriger Thèbes, a la suite de la mort de Polynice, le frère d'Antigone. [...]
[...] Son calme achève de renforcer sa profonde détermination à renier les actes de ce dernier. De ce fait, la jeune fille montre qu'elle ne craint pas la mort, puisqu'elle aborde le sujet sans détour : Je suis là pour vous dire non et pour mourir. et préfère périr libre que vivre captive, ce qui est sous- entendu par le non qu'elle adresse à Créon. Elle conserve, selon elle, sa fierté : Avec mes ongles cassés et pleins de terres et les bleus que tes gardes m'ont faits aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine. [...]
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