J'ai choisi ces poèmes car je pense qu'ils résument bien le poète que fût René Char, c'est-à-dire un poète de la révolte et surtout marqué par la guerre.
En effet, dans le poème 19, René Char prône une poésie de la révolte qui doit « pousser plus en avant son ordre » et éviter autant que possible de « demeurer dans la stratosphère du Verbe ». Cette volonté du poète révolté est en autres confirmée par le poème 114 « Je n'écrirai pas de poème d'acquiescement », le poème doit être « ascension furieuse » comme le signifie le poème 56. La résistance provoquée par cette révolte doit d'ailleurs être signe d'un monde nouveau et meilleur « Résistance n'est qu'espérance » dixit René Char dans le poème 168. Le poète de la révolte dénonce avec justesse les abus de la guerre, « le poète, susceptible d'exagération, évalue correctement dans le supplice ». Ce qui signifie enfin que cet artisan des mots se laisse souvent inspirer par la douleur. Pour lui encore, le poète est celui qui résiste. Ce qui laisse sous entendre que l'écrivain est capable de s'engager, de dénoncer toute forme d'injustice. (...)
[...] Par delà la musicalité des mots, le vocabulaire est simple, sans artifice comme celui d'une chanson populaire. De plus, la sonorité de ce poème est très douce avec les allitérations en l m ou encore en n Au-delà des sonorités, Verlaine nous exprime le sentiment de mélancolie qu'il éprouve. En effet, l'automne sert de prétexte à la mélancolie du poète et tisse un lien étroit entre le paysage et l'âme du poète. Le paysage extérieur (l'automne) et le paysage intérieur (l'âme) finiront par se rejoindre au dernier vers, Pareil à la feuille morte Le poète se dissout dans le paysage pour ne faire plus qu'un avec lui et disparaître sans bruit dans le souffle ultime du e muet feuille morte Mais le départ du narrateur ne résulte pas d'une décision volontaire, mais d'une volonté supérieure à laquelle il se soumet. [...]
[...] Je trouve ce poème très intéressant parce qu'il peut susciter plusieurs interprétations, Rimbaud s'amuse avec le lecteur et en particulier avec son imagination avec par exemple le vers «Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles où il nous montre ce que pour lui, le E est associé au blanc et au-delà, il nous communique ce que la couleur blanc évoque pour lui. Les voyelles sont considérées ici comme un tout complexe avec une entité graphique, une sonorité, mais aussi une multitude d'images et de correspondances qui leur sont liés dans l'esprit du poète, et qui émane d'une subjectivité qui lui est propre. Toutefois, ce poème ne révèle tous ses secrets, la chute Ô l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! reste pour moi énigmatique et est représentative de la complexité de ce poème qui en fait toute sa splendeur. [...]
[...] J'ai choisi ce poème car j'aime la façon avec laquelle Glissant montre son amour pour la terre. En effet, cette terre est pour lui un signe d'espérance et il montre une certaine familiarité avec cette terre qu'il appelle ma lumière cependant il estime qu'elle ne lui appartient pas car cette terre n'appartient qu'à ceux qui la font prospérer. De plus, il nous montre l'importance accordée au sel, véritable trésor pour lequel les tribus guerroyèrent et que les nations lèvent pour apprendre la saveur Cependant le poète est partagé entre deux mondes, une autre terre l'appelle C'est l'Afrique, et ce ne l'est pas Par ailleurs, je trouve que la fin de ce poème est particulièrement touchante car Glissant montre que c'est en dansant que les gens de son peuple s'affirment en tant qu'être humains et non en tant qu'esclaves travaillant dans la production du sel dans la justice de son corps et de sa voix René Char Fragments tirés du recueil Feuillets d'Hypnos 1 Autant que se peut, enseigne à devenir efficace, pour le but à atteindre mais pas au-delà. [...]
[...] Ton visage seulement. Qui es-tu ? L'horizon à peine te contient. La plaine Que tu vois dénouée dans cette aube ô très pure Nous crie la mort avec les boues qui la sertissent. Qui sommes-nous, dans cette glaise où le sang court ? Le chant t'épure, tu défailles. Ta mémoire seulement grandit. Je trouve ce poème émouvant car Edouard Glissant dénonce notre aveuglement face à la misère que connaît son peuple. [...]
[...] Je trouve ce poème intéressant car Rimbaud fait part de sa colère. En effet, il s'en prend aux êtres racornis qui étouffent une jeunesse qui cherche à se revendiquer, à s'affirmer en affichant des idées nouvelles. Ce qui me plait c'est la façon avec laquelle Rimbaud méprise cette société sédentarisée qui se cancérise éventuel fruit d'une industrialisation à laquelle le poète a une tendance abusive à s'opposer régulièrement. Pour lui, il faut rechercher au plus profond de ces racines, remonter jusqu'à ses ancêtres, les Gaulois. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture