Ce poème nous montre l'effet de la fuite du temps sur l'homme et la nature. Cette idée est déjà suggérée par le titre « Soleils couchants ». Pour Victor Hugo, la Temps a un effet positif sur la nature, il la « rajeunis [...] », alors que son effet est négatif sur l'homme avec, dans la dernière strophe, une référence à la mort soulignée par l'expression « m'en irai ». La nature se renouvellera toujours en fonction du temps, grâce aux saisons, contrairement à la vie humaine qui ne fait que passer avant de s'éteindre (...)
[...] En poésie, le temps est souvent imagé: le poète utilise une allégorie pour le représenter. En effet, la fuite du temps est un sujet souvent abordé : C'est une fatalité, l'homme ne peut pas le changer ou le modifier. Chronos, le dieu du temps d'après les grecs Sommaire Assied toi sur le bord - Jean Baptiste Chassignet 2 Le Pont Mirabeau - Guillaume Appolinaire 2 Soleils couchants Victor Hugo 2 Anniversaire Paul Eluard 2 Arrivé dedans Rome Jacques Grévin 2 La chambre double Charles Baudelaire 2 Un homme passe sous la fenêtre et chante Louis Aragon 2 Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle Pierre Ronsard 2 Le Lac Alphonse Lamartine 2 Le temps de vivre Boris Vian 2 Assied-toi sur le bord Assieds-toi sur le bord d'une ondante rivière: Tu la verras fluer d'un perpétuel cours, Et flots sur flots roulant en mille et mille tours Décharger par les prés son humide carrière. [...]
[...] Je vous assure que les secondes maintenant sont fortement et solennellement accentuées, et chacune, en jaillissant de la pendule, dit: suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie Il n'y a qu'une seconde dans la vie humaine qui ait mission d'annoncer une bonne nouvelle, la bonne nouvelle qui cause à chacun une inexplicable peur. Oui! Le Temps règne; il a repris sa brutale dictature. Et il me pousse, comme si j'étais un bœuf, avec son double aiguillon. hue donc ! Bourrique ! [...]
[...] Pour le poète, le temps est donc une fatalité. Rien ne sert de rechercher quelque chose qui n'est plus là, que le temps a détruit. La chambre double Une chambre qui ressemble à une rêverie, une chambre véritablement spirituelle, où l'atmosphère stagnante est légèrement teintée de rose et de bleu. L'âme y prend un bain de paresse, aromatisé par le regret et le désir. C'est quelque chose de crépusculaire, de bleuâtre et de rosâtre; un rêve de volupté pendant une éclipse. [...]
[...] Elles attirent, elles subjuguent, elles dévorent le regard de l'imprudent qui les contemple. Je les ai souvent étudiées, ces étoiles noires qui commandent la curiosité et l'admiration. À quel démon bienveillant dois-je d'être ainsi entouré de mystère, de silence, de paix et de parfums ? Ô béatitude ! Ce que nous nommons généralement la vie, même dans son expansion la plus heureuse, n'a rien de commun avec cette vie suprême dont j'ai maintenant connaissance et que je savoure minute par minute, seconde par seconde ! [...]
[...] Parlez : nous rendez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac! Rochers muets ! Grottes! Forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux ! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés! [...]
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