Au XVIIe siècle en France, le régime politique est encore une monarchie. Les gens sont rangés dans trois classes sociales : les paysans, les nobles et le clergé. Tous doivent toute obéissance au roi mais certains savent tirer leur épingle du jeu en flattant le Seigneur. Jean de la Fontaine dans "Les Animaux malades de la Peste" (1678) extrait de Fables dénonce cette pratique. Il raconte comment un âne est jugé coupable du malheur qui arrive à tous les animaux parce qu'il est le mal-aimé. On peut se demander comment cette fable dénonce la flatterie et l'inefficacité présentes dans la société (...)
[...] Pour démontrer cette thèse, les expressions de la fable sont utiles. Es grandes fautes ne sont pas punies et ce à cause du pouvoir que possède la personne. Ainsi l'ours, le tigre sont pardonnables malgré leurs importants péchés. Péchés qui sont minimisés dans leur cas : (v48). L'adjectif petit renforce encore l'idée d'insouciance et d'innocence de ces animaux. Pourtant on peut voir que les fautes commises sont importantes : (v46). L'oxymore rentre moins pardonnables et offenses marque le paroxysme entre la faute et la faute et la sanction. [...]
[...] Dans de La Fontaine, il y a derrière un aspect enfantin, une vraie morale et une critique de la société du XVIIe siècle. IL montre que pour arriver à leur fin, certains ne se gênent pas de flatter. La justice est selon lui injuste et il est inadmissible que des compliments puissent faire changer une sanction. Il ya là un vrai malaise et une remise en question de système judiciaire et social français. Dans La Fontaine réitère ses principes de remise en question du système français. [...]
[...] E loup a ainsi une image peu flatteuse voire cruelle. Toutes ces images qui représentent la société du XVIIe siècle, aussi caricaturales qu'elles soient montrent le caractère et le comportement de chaque individu. A chacun de ces caractères surviennent les conséquences et l'on peut remarquer qu'en fonction des compliments que l'on fait et de la puissance que l'on a dans la société, le jugement est clément. Le roi incarné par le lion se veut impartial. Il veut juger sans être influencé : (v23) ; (v23). [...]
[...] L4âne est donc blâmé par tous les autres animaux comme le paysan à cette époque. Ensuite intervient le flatteur représenté par le renard. A l'inverse de l'âne, le renard n'a pas une image négative mais plutôt maligne. ON dit d'ailleurs . Dans la fable, le renard utilise des surnoms élogieux (v37). IL le flatte pour en tirer le meilleur et influencer ses décisions. IL va jusqu'à estimer que (v28-29) n'est pas un péché : (v37). Cette question rhétorique a pour but de minimiser le problème et de flatter le roi. [...]
[...] Commentaire Les Animaux malades de la Peste Au XVIIe siècle en France, le régime politique est encore une monarchie. Les gens sont rangés dans trois classes sociales : les paysans, les nobles et le clergé. Tous doivent toute obéissance au roi mais certains savent tirer leur épingle du jeu en flattant le Seigneur. Jean de la Fontaine dans (1678) extrait de Fables dénonce cette pratique. Il raconte comment un âne est jugé coupable du malheur qui arrive à tous les animaux parce qu'il est le mal-aimé. [...]
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