L'action commence à Sunset Cottage (Grande Bretagne), vers cinq heures du matin dans la résidence de Douglas Templemore, un journaliste. Il a appelé le Dr Figgins pour qu'il puisse constater le décès de son enfant que Douglas a tué avec une forte dose de chlorhydrate de strychnine 40mn auparavant. Le docteur outré de ce meurtre appelle de suite le commissariat de Guildford et quelques minutes plus tard un inspecteur arriva. Cependant cet enfant est particulier, celui-ci est né à la suite de l'insémination artificielle d'une femelle Paranthropus erectus nommée Derry (ou appelée avec la contraction « tropi »). Le médecin proteste en disant que c'est le cadavre d'un singe, car il est quadrumane, a les bras trop longs, mais Douglas lui assure que c'est son fils, qu'il a été reconnu par le médecin Williams, qu'il a été baptisé et déclaré à l'état civil. ». Les tropi sont une espèce intermédiaire entre l'homme et le singe ; les médecins sont à l'étude, mais ne savent pas encore comment les définir. De plus, l'enfant a aussi cinq autres frères. Le policier, « désarçonné », procède à l'arrestation.
[...] Elle lui donna l'appareil et il les appela ; c'est Sybil qui décrocha, mais qui ne comprenait rien au téléphone. Avec une gaieté excessive, Frances lui dit d'aller les voir de suite. Tous deux voulaient avouer leur amour, mais pensant que ce n'était pas réciproque, ils ne le firent pas et Douglas partit chez les Greame. Sybil lui expliqua que l'expédition consistait à l'étude d'une mandibule à trois dents trouvées par Kreps, un géologue allemand et de trouver le crâne et le squelette pour peut-être trouver le chaîne manquante à la chaîne de l'évolution, la dernière chaîne entre le singe et l'homme. [...]
[...] Entre-temps, toute l'expédition était rentrée par bateau ramenant avec 20 mâles et femelles dans le plus grand secret (seule la société royale d'anthropologie le savait) pour que les médias ni la science ne s'en mêlent. Le docteur Williams vint de Sydney pour les accouchements. Deux mois plus tôt, Sybil était venue sans prévenir pour parler avec Frances. La rancune de Frances disparut totalement avec la gaieté et l'affection de Sybil. Ainsi, cette dernière vint avec son mari assister à son mari sans gêne Frances. Le lendemain matin, France habilla le nouveau-né, une heure plus tard, à Guildford, Douglas sonnait à la porte du presbytère pour qu'on le baptise. [...]
[...] Il appela le docteur Figgins vers 5h en lui disant que c'était un cas mortel et il remplit la seringue lentement sans trembler. 11ème chapitre : quand son procès vint à la Cour criminelle en septembre, Douglas avait remporté la première manche : celle de l'opinion publique ; mais Vancruysen était prévoyant : sitôt l'arrivée des tropis à Londres, il était interdit de faire des visites publiques. La dispute devint publique et rapidement les journaux ont publié plusieurs articles sur les tropis. [...]
[...] Un soir, des hurlements sauvages éclatent Pop va voir et revient pâle : les Papous font rôtir les tropis au grand désespoir des savants qui ne peuvent reprocher leur cannibalisme sans admettre que les tropis sont des hommes. Les savants s'attachaient de plus en plus aux tropis qui se plurent à participer aux travaux du camp (ouverture des boites de conserve, rinçage des bouteilles ) mais aucun n'y passait la nuit. Un matin, Kreps, Doug et le docteur Willy Williams se décidèrent à tenter à leur tour une visite aux falaises. [...]
[...] Il fallait donc à tout prix définir le statut du tropis pour les sauver de l'esclavage. L'avocat demanda si on pouvait dire où finit le singe et où commence l'homme, mais les anthropologues n'ont jamais réussi à se mettre d'accord. Ils ne peuvent même pas jouer sur une loi qui protège les espèces zoologiques en voie de disparition, car la Société s'engage à bien s'en occuper. Une des solutions serait d'obtenir un jugement qui supposerait que les tropis sont des hommes. [...]
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