Didascalies, registre élégiaque, champ lexical de la mort, Hernani, Victor Hugo, Bérénice de Schmitt, La musica deuxième, Duras
Le registre élégiaque est dominant au sein du corpus. Présent dans la ponctuation dans la Musica deuxième et ses phrases laissées en attente par les points de suspensions : « J'irai dans la ville où tu seras, je serais là à vous empoisonner… Jusqu'à ce que…». On le retrouve également dans Hernani et les apostrophes de la pièce telles que : « Ô douleur », « Oh ! Ton âme est cruelle », « Ô tourment ! ». Les points d'exclamation expriment également la tonalité élégiaque des discours. Le registre élégiaque naît ainsi de la souffrance amoureuse des personnages leurs permettant d'exprimer leurs sentiments et leur plainte de perdre l'être aimé
[...] Le registre élégiaque naît ainsi de la souffrance amoureuse des personnages leurs permettant d'exprimer leurs sentiments et leur plainte de perdre l'être aimé. L'omniprésence du champ lexical de la mort, du désespoir dans l'ensemble des textes de corpus rend également compte des sentiments des personnages. Pour eux, perdre l'être aimé équivaut à mourir intérieurement comme en témoigne Titus dans Bérénice : Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre Tandis que pour Hernani (héros éponyme de l'œuvre d'Hugo) et Doña Sol, la mort est déjà là. [...]
[...] Les deux derniers extraits sont issus de Petits crimes conjugaux, pièce contemporaine de Schmitt datant de 2003 et de la pièce de Duras (nouveau roman) de 1985, La musica deuxième. Comment ces scènes de séparation rendent-elles compte des émotions des personnages ? Dans un premier temps, nous allons voir que les sentiments des personnages s'expriment grâce au registre élégiaque Puis, que le champ lexical y contribue également tout comme les didascalies (II). Le registre élégiaque est dominant au sein du corpus. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture