Analyse du poeme Conseil pour un commentaire de Théodore de Banville,

Résumé du document

Voici le poème de Théodore de Banville, Conseil avec une sous-partie sur l'élan vitale (la vie).

Extraits

[...] Texte de Théodore de Banville, Conseil Conseil, Théodore de Banville Eh bien mêle ta vie à la verte forêt Escalade la roche aux nobles altitudes. Respire, et libre enfin des vieilles servitudes, Fuis les regrets amers que ton cœur savourait. Dès l'heure éblouissante où le matin paraît, Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes. Va devant toi, baisé par l'air des solitudes, Comme une biche en pleurs qu'on effaroucherait. Cueille la fleur agreste au bord du précipice. Regarde l'antre affreux que le lierre tapisse Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus. [...]

[...] Ensuite, l'emploi récurent de verbes d'actions conjugués à l'impératifs et placés en début de vers tels que « respire » (vers « fuis » (vers et « va » (vers servent à accélérer le rythme de la situation. Puis, l'utilisation du champ lexical de la forêt composé des mots « forêt » (vers « sentiers » (vers « précipice » (vers et « roche » (vers permet de confirmer que les circonstances des actions cités précédemment se déroulent dans un cadre hostile. On peut par la suite relever, au vers la comparaison « comme une biche en pleurs qu'on effaroucherait. [...]

[...] » qui témoigne de la volonté de l'auteur de nous transmettre un sentiment de peur comme si notre vie était en danger. De plus, à partir du vers on remarque que les verbes d'actions, toujours conjugués à l'impératifs et placés en début de vers, sont de moins en moins agressif comme c'est le cas pour « cueille » (vers « regarde » (vers 10) et « prête » (vers 12). Et enfin, la présence d'animaux que l'on peut qualifier de calme comme « biche » (vers et « oiseaux » (vers 11) ; la présence de végétaux tels que « fleur » (vers et « lierre » (vers 10) ; et le vers « Et la Muse aux beaux yeux chante dans l'eau des sources » apportent un sentiment de calme et de ralentie. [...]