Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, Spleen, Baudelaire, mortalité, création artistique, condition humaine, poésie
Ce document est une analyse linéaire du poème "Spleen" de Charles Baudelaire, extrait de son recueil Les Fleurs du Mal. Cette étude met en lumière les thèmes de la mortalité, de la création artistique et de la condition humaine, offrant un regard profond sur l'expérience poétique de Baudelaire.
[...] Cette dernière image dans laquelle le poète se pétrifie ne lui supprime pourtant pas la voix, le sphinx « chante ». La création poétique est liée au moment du crépuscule, au recommencement qui fait naître l'ennui « aux rayons du soleil qui se couche ». CONCLUSION : Ici le poète emprunte des formes multiples, meuble, pyramide, cimetière, boudoir, sphinx. De plus, sa voix se démultiplie pour donner consistance au poids des souvenirs qui hantent son âme. Le poids des souvenirs emplit l'âme d'ennui mais la voix du « je » parvient à transformer ce poids en chant. [...]
[...] Les Fleurs du Mal, Spleen - Baudelaire (1857) - Comment l'auteur évoque-t-il son état d'âme et plus précisément le poids des souvenirs sur lui ? « Spleen » est le deuxième poème portant ce titre sur les quatre présents dans la section « Spleen et Idéal » du recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857 de Charles Baudelaire poète controversé et violemment attaqué de son vivant mais qui a marqué la poésie française, en se plaçant au carrefour de la « tradition » et de la modernité poétique. [...]
[...] La première n'est composée que d'un seul vers : « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans » et qui s'assimile au titre de ce poème. La seconde partie, dans laquelle le poète se compare d'abord à un cimetière puis à un vieux boudoir, commence au vers 2 et s'achève au vers 14 ; enfin, dans la troisième qui débute au vers 15 et se termine au vers 24, montre comment l'excès de mémoire plonge le poète dans un profond ennui, LECTURE EXPRESSIVE L'analyse linéaire de ce poème va nous permettre de montrer comment l'auteur évoque dans ce poème son état d'âme et plus précisément le poids des souvenirs sur lui ? [...]
[...] On observe un glissement entre l'évocation d'objets du passé en début de poème à l'évocation de la mort dont le thème est particulièrement présent dans ces vers 6 à 10. D'abord les lieux de conservation des dépouilles après la mort , « pyramide », « caveau », « fosse commune » et « cimetière » sont présents en nombre important. De plus, on peut voir un changement dans le sujet du propos, le cerveau qui était le thème du poème laisse place à un autre thème, la personne du poète comme le montre le pronom personnel à la première personne, « Je » qui ici devient « un cimetière ». [...]
[...] - Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers Dans le vers l'auteur poursuit cette association entre son cerveau et des contenants mais cette fois, le cerveau n'est plus simplement comparé, il devient le contenant par l'intermédiaire du verbe être, « c'est » qui désigne un état, « C'est une pyramide ». Les deux objets de transformation soulignent l'immensité du cerveau, « pyramide » et « immense caveau » qui s'érigent comme des témoins monumentaux du temps passé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture