Lors du chant IX, Ulysse se nomme et commence à raconter ses aventures à Alcinoos, roi des Phéaciens, terre sur laquelle il fut jeté à la suite d'une tempête déchainée par Poséidon. Le héros évoque ses aventures chez les Cicones, puis chez les Lotophages. Pour finir, il raconte la découverte du pays des Cyclopes et sa rencontre avec un de ceux-ci : Polyphème, fils de Poséidon.
Ce passage concerne les vers 105 à 566, soit jusqu'à la fin du chant. Dès les premières lignes, nous sommes mis face à une assez longue description du pays de ces géants et de leur mode de vie. A partir du vers 107, on peut relever « ceux-ci, faisant confiance aux Immortels, ne plantent pas de plantes de leurs mains ni ne labourent », on nous montre que la culture de la terre n'est pas de leur ressort. Les dieux se servent de leurs pouvoirs pour apporter aux cyclopes ce dont ils ont besoin et ainsi leur éviter les travaux de la terre.
[...] Ulysse et ses compagnons, étant proches de la terre des Cyclopes, décident de prendre la mer pour venir à leur rencontre. Ils voient enfin une grotte et un troupeau de belles brebis. Arrive enfin l'évocation, vers 187, d'un géant il s'agit bien évidemment de Polyphème. Dans ce même vers et jusqu'au vers 192, Ulysse en fait la description : solitaire il ne fréquentait pas les autres, mais vivait à l'écart, hors la loi monstre gigantesque il ne ressemblait pas à un mangeur de pain, mais plutôt au sommet boisé d'une haute montagne apparue à l'écart Polyphème est présenté ici comme une créature effrayante, impressionnante par sa grande taille. [...]
[...] De plus, ayant pensé a emporté un vin noir doux comme le miel, à partir du vers 347, il en fait don au cyclope dans l'objectif de lui rendre l'esprit flou. L'imprudent le but vers 361. Puis, pour confirmer son intelligence, Ulysse, ayant l'obligation de se nommer, dit, au vers 366 Je m'appelle Personne Il fit preuve d'une malice insoupçonnable. Vers 382 à 394, Ulysse met en œuvre son plan et, avec l'aide de ses compagnons, crève l'œil du monstre. [...]
[...] On nous fait maintenant la description du lieu de vie de celui-ci. Nous pouvons relever, du vers 219 à 222 ployaient sous les fromages bondées d'agneaux et de chevreaux «les vases regorgeaient de lait Nous voyons ici que, grâce à sa compétence de berger, il vit dans l'abondance au niveau des produits laitiers. Polyphème, parti mener ses gras troupeaux, n'était pas là. Vers 240 à 243, nous lisons «Puis, soulevant un bloc énorme, il le dressa devant l'entrée le géant arrive et impressionne de par sa force, vingt-deux solides chars a quatre roues n'auraient pas pu le soulever du sol cela renforce cette idée de puissance inégalable. [...]
[...] De plus, au vers 268, il dit que tu nous fasses un don Ulysse apporte de l'importance au fait de recevoir un (ou plusieurs) cadeau de la part de Polyphème. Puis, vers 267, Ulysse a pour espoir d'être accueilli par le Cyclope et de recevoir un don, on relève selon la coutume d'hôtes cela nous montre qu'il est très attaché aux habitudes, aux rituels. Pour lui, cela tombe sous le sens que l'on respecte le fait d'offrir l'hospitalité, il est impossible de ne pas se plier à cela. [...]
[...] Ils arrivent donc à rejoindre le navire, il est tant de quitter l'île. Cependant, Ulysse ne s'arrête pas là, une fois le bateau reparti, à partir du vers 475, il provoque le cyclope et révèle son identité, au vers 504. En quelque sorte, Ulysse se trahit en donnant son nom, il aurait pu éviter de dire son nom. On peut penser que la fierté d'avoir réussi sa ruse l'a emporté et qu'il a voulu dire au géant quel est l'intelligent personnage l'ayant trompé. [...]
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